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BOUABDELLAH GHLAMALLAH

«Il y a plus de mosquées que d’imams»

Les diplômés qui sortiront de ces instituts, seront à même de combler ce déficit dans les mosquées.

Malgré la multitude d´instituts spécialisés dans la formation des imams et de préposés à la gestion des biens et édifices religieux, voilà qu´est clamé le manque d´imams dans nos mosquées!
Ce constat vient du premier responsable du secteur des affaires religieuses et des wakfs, le ministre Bouabdellah Ghlamallah, qui a affirmé, vendredi, que le pays «dispose de plus de mosquées que d´imams».
Invité à l´émission hebdomadaire radiophonique de la Chaîne III, intitulée «L´Islam en question», Ghlamallah a donné une explication en indiquant que «les diplômés que reçoit le ministère chaque année, sont orientés vers deux tâches qui se complètent. L´une pour pourvoir en imams les nombreuses nouvelles mosquées qui sont construites à l´initiative des citoyens, la seconde est destinée à combler le déficit en imams dans les mosquées déjà existantes».
Le ministre a, toutefois, précisé que les nouveaux diplômés qui sortiront de ces instituts, seront à même de «satisfaire les besoins des mosquées en imams dans trois ou quatre années».
Concernant les cours sur les principes de l´Islam, dispensés au profit des enfants dans les mosquées et les écoles, il a rappelé que «les programmes scolaires classiques de l´éducation nationale comportent une matière portant sur l´éducation islamique». Il a ajouté que dans les mosquées, il est nécessaire «d´introduire ces cours justement dispensés par des imams au moins trois jours par semaine».
Abordant les dispositions spéciales prises pour le bon déroulement du Hadj 2008, il a indiqué que le nombre d´imams au sein de la mission nationale du Hadj de cette année, est de «800 membres, tous secteurs confondus, notamment des médecins et des imams. Le nombre de ces derniers a été réduit au profit des éléments de la Protection civile».
L´animateur de l´émission a évoqué avec le ministre le manque de mosquées dans les complexes touristiques. Des personnes y vivent et des travailleurs fréquentent ces lieux et ils ont besoin de cette structure. Le ministre a souligné que son département «est disposé à aider les travailleurs et les visiteurs par l´ouverture de salles de prière à leur intention». Il ajoutera que les services de son département «ne savent pas où il faut installer une salle de prière dans ces lieux touristiques» ajoutant que «l´édification de mosquées est une réponse à un besoin social (et culturel), et c´est à la société d´exprimer ce besoin», a-t-il expliqué.
Plusieurs sujets ayant trait à l´Islam ont été évoqués. Le ministre a répondu à une question sur l´adoption: «L´Islam autorise l´adoption sans permettre aux parents adoptifs de donner la filiation à l´enfant adopté», a-t-il dit.
Faut-il rappeler que ce précepte de l´Islam permet d´éviter des mariages consanguins entre une personne portant un nom adoptif et une autre portant le vrai nom de l´enfant adopté, qui serait issue de la même cellule familiale. Ghlamallah a expliqué à ce sujet, que tout d´abord, «la protection de l´enfant adopté réside dans sa prise en charge sociale et éducative pour le préparer à une vie digne et honorable».
Enfin, sur le thème de la transplantation d´organes, le ministre a précisé que celle-ci «est autorisée par la loi et l´Islam» et a rappelé que cette question est abordée au moins deux fois par an dans les prêches du vendredi.
Il a cependant appelé à «une campagne de sensibilisation» au profit des citoyens par les imams, les médias et les représentants du corps médical sur ce thème.

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