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AÏT AHMED RECONDUIT SON SECRÉTARIAT NATIONAL

«Il n’y a pas de crise au FFS»

Ce dernier précise que «c’ est déjà un miracle si le parti existe»,dénonçant par là même, «l’acharnement» contre l’opposition politique.

«Il n´y a pas de crise fondamentale au FFS, comme chaque parti, nous pouvons avoir des problèmes que nous réglons au sein de nos instances souveraines», a déclaré, hier, le président du Front des forces socialistes (FFS), M.Hocine Aït Ahmed, en sortant de la réunion extraordinaire du Conseil national, tenu jeudi au siège du parti. Donnant l´impression d´avoir accompli sa mission, Aït Ahmed s´est retiré pour laisser le soin aux militants de débattre des deux points inscrits à l´ordre du jour relatifs à la désignation des membres du secrétariat national et l´adoption du programme du secrétaire national, M.Ahmed Laskri.
«Je n´ai jamais empiété les prérogatives du conseil national, Je suis venu saluer les militants et les exhorter à accentuer la mise en oeuvre démocratique des structures», précise Aït Amhed, en s´adressant aux cadres du parti. Une communication basée sur «les orientations générales du parti ainsi que ses perspectives politiques», selon M.Karim Tabou, le secrétaire national chargé de l´information.
Concernant justement ces structures, le chef du FFS a «réussi», jeudi, le pari de créer «un consensus» autour de la direction nationale, après plusieurs tentatives vouées à l´échec. Une première lecture de la liste rendue publique permet de constater la reconduction de l´équipe sortante En effet, des 11 secrétaires nationaux désignés, sept ont préservé leur poste, avec l´entrée en lice de trois cadres qui rejoignent l´équipe pour la première fois. Il s´agit de MM.Djamel Bahloul, Ahmed Cherifi et Kamel Eddine Fekhar avec la création d´un nouveau secrétariat chargé de la formation politique et du développement durable, chapeauté par M.Djoudi Mammeri, l´ancien secrétaire national.
L´on enregistre, par ailleurs, l´absence très remarquée d´Ahmed Djeddaï et Mostafa Bouhadef de la nouvelle équipe. Ces derniers se sont abstenus de faire la moindre déclaration sur cet «écartement» non déclaré . «Je serai toujours là si vous avez besoin de conseil» lance Ahmed Djeddaï à l´adrese de Djoudi Mammeri. «Cette offre» traduit-elle la réalité du terrain?
En réitérant sa confiance à l´ancienne équipe, Aït Ahmed aura fait un choix stratégique à quelques mois du 4e congrès du parti.
Ce dernier a coupé l´herbe sous les pieds de l´opposition interne qui s´est manifestée d´une manière ostensible ces derniers mois. Avant de s´éclater au grand jour au lendemain de la démission de Mostafa Bouhadef de son poste du secrétariat national à la suite «d´un différend de fond», dit-on avec le chef de parti. Mais Aït Ahmed aura-t-il réussi pour autant à endiguer la crise en écartant «les voix opposantes»? Et quel sera le devenir de cette tendance au sein du parti?
Aït Ahmed qui a nié au départ l´existence «d´une crise interne», a fait allusion dans son point de presse improvisé à «un conflit de leadership ou de pouvoir au FFS», en tenant à réduire de son importance. «C´est une étape naturelle dans la vie de chaque parti» , précise-t-il. Ce dernier ira plus loin en précisant que «C´ est déjà un miracle si le parti existe toujours», dénonçant, par là même, «l´acharnement» contre l´opposition politique et «cette volonté manifestée par le pouvoir d´étouffer toutes voix discordantes». «Le pouvoir ne nous facilite pas la tâche»,conclut-il sur ce chapitre.
« Je n´ai reçu aucun émissaire de la part du pouvoir et je n´ai aucun contact avec les décideurs», a tenu à préciser M.Aït Ahmed. Qualifiant de «mensongères», les informations rapportées par la presse faisant état d´un éventuel rapprochement entre les deux parties, il souligne que «l´unique motivation qui m´ a amené au pays, est celle de partager avec le peuple, le cinquantenaire du 1er Novembre» et d´ajouter: «j´ai une vraie culture militaire, avant de m´engager dans une opération, il faudrait que j´aie toutes les donnes nécessaires». En fait, le président du FFS reproche «le manque de sérieux et de clairvoyance dans la démarche de Bouteflika pour la réconciliation nationale». L´urgence dans son avis consiste dans la «réconciliation du pouvoir avec son peuple». La levée de l´état d´urgence, le lancement des mesures d´apaisement, l´ouverture du champ politique et médiatique sont autant de conditions inéluctables pour «restaurer la confiance des citoyens».
Par ailleurs, Aït Ahmed a laissé entendre qu´il ne prévoit aucune initiative de sortie de crise avec Abdelhamid Mehri et Mouloud Hamrouche. «Nous n´avons tracé aucun plan d´action, nous avons juste estimé que c´est de notre devoir d´alerter la population», atteste-t-il. A ceux qui lui reprochent de gérer le pays à partir de la Suisse il répond: «Je réside à l´étranger , mais j´estime être mieux informé que les gens qui vivent à l´intérieur du pays».

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