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LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ D'ORAN

"Il est un exemple de penseur algérien"

Honoré à titre honorifique par l'université d'Oran en lui décernant le doctorat «honoris causa», Lakhdar Brahimi a eu droit à des égards particuliers. Son parcours lui vaut un tel titre de marque. D'ailleurs, lors de la cérémonie de remise du titre de docteur «honoris causa» Senouci Mohamed, recteur de l'université d'Oran a déclaré que «Lakhdar Brahimi est un exemple de penseur algérien doté de génie et de sagesse et nommé messager de la fraternité et de la paix». Sur sa lancée, il a expliqué que «l'attachement de cet homme à l'esprit de combat et de révolution au sein de la glorieuse Armée de Libération nationale dès son jeune âge l'a poussé à réfléchir et à faire tout son possible pour instaurer la paix et la sécurité dans différentes régions du monde». Il fut, ajoute le recteur de l'université Ahmed-Ben Bella, «la deuxième personnalité algérienne après l'Emir Abdelkader à épargner un bain de sang au Shem en présidant l'Accord de Taif en 1989 ayant mis fin à 15 années de guerre civile au Liban». Le wali d'Oran a, à son tour, souligné que «Lakhdar Brahimi est un homme de principes. Les instances internationales ont trouvé en lui les caractéristiques de l'homme qui croit en les questions internationales, notamment l'arrêt de l'effusion de sang, l'autodétermination des peuples lui valant le titre d'émissaire des Nations unies dans plusieurs régions du monde: en Afrique du Sud, en Afghanistan, à Haïti, au Yémen et en Syrie». L'université Ahmed Ben Bella a donc abrité jeudi la cérémonie de remise du titre docteur «honoris causa» en l'honneur de l'homme qui a consacré sa vie en parcourant des dizaines de villes de nombreux pays en quête de la paix et faire taire le langage des armes. La famille estudiantine n'a pas été en marge d'un pareil hommage en immortalisant un tel parcours en l'imageant dans un film documentaire réalisé par un étudiant en sciences de l'information et de la communication sur la vie diplomatique de Lakhdar Brahiml. Le film, qui a été projeté lors de la cérémonie, aborde essentiellement le parcours du diplomate algérien durant la guerre de Libération nationale, mais également les missions qu'il a accomplies au sein du ministère des Affaires étrangères et des Nations unies.

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