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POURSUIVI POUR TRAFIC D'INFLUENCE ET DÉTOURNEMENT DE FONCIER

Hamel convoqué par la justice

Le général-major à la retraite comparaîtra aujourd'hui en compagnie de son fils devant le juge d'instruction du tribunal de Tipasa.

Le tribunal de Tipasa a convoqué l'ancien directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), Abdelghani Hamel et un de ses fils dans le cadre d'une instruction judiciaire ouverte concernant des affaires de corruption, a annoncé hier l'Entreprise nationale de la télévision algérienne(Entv).
Selon la même source, le général à la retraite comparaîtra aujourd'hui en compagnie de son fils devant le juge d'instruction du tribunal de Tipasa. Ils sont poursuivis pour «activités illégales, trafic d'influence, détournement de foncier et abus de fonction», précise l'Entv. La justice a convoqué l'ancien directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), le général-major Abdelghani Hamel, dans le cadre d'une affaire de «trafic d'influence» et de détournement de foncier, a annoncé l'Entv. Le général-major Hamel doit comparaître aujourd'hui avec l'un de ses fils devant le juge d'instruction du tribunal de Tipasa à l'ouest d'Alger, selon la Radio nationale. Ils doivent être entendus dans le cadre d'une information judiciaire pour «activités illégales, trafic d'influence, détournement de foncier et abus de fonction», a précisé la télévision publique. L'ancien chef de la police avait été limogé en juin 2018 par le chef d'Etat démissionnaire Abdelaziz Bouteflika dans le sillage du scandale de trafic de 700 kilogrammes de cocaïne saisis par la marine au large du port d'Oran. Depuis la démission forcée, le 2 avril de Abdelaziz Bouteflika, la justice a ouvert une série d'enquêtes sur des faits de corruption et de transferts illicites de devises vers l'étranger visant de puissants hommes d'affaires proches de l'ex-président et de hauts responsables de l'Etat. Le 20 avril, l'ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia et l'actuel ministre des Finances Mohamed Loukal ont été convoqués par la justice, notamment pour «dilapidation des deniers publics». Ces poursuites judiciaires ont commencé le 3 avril par l'incarcération de l'ex-patron du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, riche homme d'affaires proche de Saïd Bouteflika. Réputé pour ses relations tendues avec l'entourage du chef de l' Etat, le patron du groupe privé d'Algérie, Cevital, Issad Rebrab, considéré comme la première fortune du pays, est également placé sous mandat de dépôt à la prison d'El Harrach depuis le 23 avril dernier. Il est poursuivi pour le chef d'inculpation de «fausses déclarations» en matière de transferts de capitaux et d'importations. La justice a également annoncé qu'elle allait enquêter à nouveau sur l'ex-ministre de l'Energie Chakib Khelil, un temps recherché en Algérie dans le cadre d'un vaste scandale de corruption Sonatrach 1 et Sonatrach 2 avant d'être blanchi et réhabilité. Le pays est en proie depuis le 22 février à des manifestations populaires qui réclamaient le changement du système au pouvoir. Pour rappel, juste après ses déclarations sur l'affaire de la cocaïne saisie à Oran fin mai dernier, Hamel qui a dirigé la police pendant huit ans a été brutalement remplacé par le président de la République. Abdelghani Hamel, un autre fidèle à Bouteflika, est issu des rangs de la Gendarmerie nationale où il a fait une carrière de 37 ans. Il a notamment dirigé les sixième et deuxième commandements régionaux (extrême Sud et Ouest) de ce corps de sécurité et commandé les Groupements des gardes-frontières (GGF) et la Garde républicaine.

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