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LE CHEF D'ETAT-MAJOR À OUARGLA

Gaïd Salah s'assure du dispositif sécuritaire

Après la réouverture des frontières algéro-libyennes, le vice-ministre de la Défense nationale exhorte ses troupes à «consentir davantage d'efforts et d'abnégation afin de préserver l'intégrité territoriale du pays et défendre ses frontières contre les divers fléaux».

Le vice-ministre de la Défense nationale, chef des armées, le général-major Ahmed Gaïd Salah, n'a pas manqué ces derniers temps de multiplier ses déplacements pour s'assurer de visu de la disponibilité de ses troupes quant à la sécurisation des frontières et leur disposition à défendre le territoire national. Lors de son périple, le vice-ministre de la Défense, saisit chaque occasion pour contrôler le dispositif sécuritaire et booster ses unités à consentir davantage d'efforts pour préserver l'intégrité territoriale. Après Béchar à la 3e Région militaire où il a inspecté le secteur opérationnel pour inspecter le déploiement des troupes de l'ANP aux frontières, Le chef d'état-major s'est rendu récemment à Ouargla à la 4e Région militaire pour une visite de travail et d'inspection qui entre dans le même cadre. Cette visite qui n'était pas annoncée s'inscrit dans un processus de la poursuite de ses démarches d'expertise à travers les régions frontalières pour s'enquérir de l'application des mesures prises pour sécuriser les frontières du pays. Ces déplacements, indiquent des sources très bien informées, portent un message à l'égard de ceux qui aspirent à s'aventurer sur le territoire. Ceux-là même ajoutent que le contexte sécuritaire demeure tendu à l'ombre des violences enregistrées au quotidien en Libye, la montée intégriste en Tunisie et certainement au Mali et au Sahel visés par ce qu'on appelle l'Etat islamique plus connu sous le nom de Daesh. C'est dans cette région contrôlée par les narcotrafiquants, les réseaux terroristes dont le Mujao et les trafiquants d'armes que l'hydre tentaculaire cherche un appui. Des tentatives d'interconnexion entre les différentes fractions terroristes, ont été démasquées, notamment depuis l'installation d'un camp d'entraînement de la nébuleuse à Derna à l'Est de la Libye. En Effet, les forces de sécurité, exploitant le renseignement opérationnel ont pu établir qu'un mouvement très dense des alliés et sympathisants de Daesh, a été détecté. C'est dans ce contexte qu'interviennent les avertissements et les déplacements du chef de l'état-major. La situation est également définie par une convulsion dans la région du sud du pays, avec une montée de la menace terroriste en provenance principalement du Mali et de la Libye. Le phénomène de la contrebande qu'on assimile désormais au terrorisme, enregistre une hausse vertigineuse et est forcément encouragé par cette connexion, mais aussi par d'autres fléaux venus se greffer à cet ensemble de banditisme, à savoir les flux migratoires subsahariens. C'est dans ce sens que le vice-ministre de la Défense nationale, sans se lasser exhorte les troupes de l'Armée nationale populaire à «consentir davantage d'efforts et d'abnégation afin de préserver l'intégrité territoriale du pays et de défendre ses frontières contre les divers fléaux». Ses interventions renseignent sur un foyer de menace sécuritaire pour lequel un certain nombre de mesures ont été prises devant permettre d'épargner l'Algérie des stigmates criminels. C'est la première mission de l'ANP, loin de certaines considérations voulant inscrire le déplacement du chef d'état-major à Ouargla dans le cadre des violences entre citoyens et policiers ayant eu lieu à Touggourt. La région de Ouargla est considérée comme le coeur battant de l'économie du pays, elle pourrait constituer un objectif pour les terroristes d'où l'importance des mesures récemment prises par les autorités militaires dans le consensus de la sécurisation des frontières. Tous les moyens nécessaires ont été mobilisés, notamment que cette zone renferme sur son territoire d'importantes sociétés étrangères spécialisées dans l'exploitation du pétrole. Sur ce plan, nos sources rassurent que la région est sous haute surveillance de jour comme de nuit, autant que les frontières algéro-libyennes dont certains postes viennent de reprendre du service pour des raisons humanitaires. On peut dès lors déduire que c'est cette réouverture qui peut changer les donnes qui a conduit le chef d'état-major à Ouargla, afin de s'assurer que le dispositif sécuritaire dressé dans ces circonstances ne soit pas violé par des aventuriers de l'autre côté de la frontière. Cette réouverture intervient aussi dans le cadre des négociations entre les partis en conflit en Libye dans lesquelles l'Algérie joue un rôle majeur.
Un signe de bonne foi exprimé par l'Algérie qui oeuvre, non sans peine, à orienter la crise vers un processus de paix et une solution pacifique.

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