Fini les fouilles manuelles

C'est une bonne nouvelle! Le directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), Abdelghani Hamel, a annoncé, hier à Alger, l'annulation de la fouille manuelle des voyageurs et leurs bagages au niveau des tunnels télescopiques de l'aéroport Houari Boumediene et des pistes d'avions de tous les aéroports du pays.
La fouille manuelle des voyageurs et leurs bagages au niveau des tunnels télescopiques de l'aéroport Houari Boumediene et des pistes d'avions de tous les aéroports du pays est annulée à partir d'aujourd'hui, a fait savoir le Dgsn à la presse dans le cadre d'une visite d'inspection à la police des frontières au niveau de l'aéroport international Houari Boumediene.
La reconnaissance des bagages au niveau des pistes est également annulée, a encore annoncé le Dgsn M.Hamel a expliqué que cette facilitation intervenait en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour l'amélioration du service public en faveur du citoyen.
Cette mesure qui vient en complément de la mesure de suppression, mai dernier, de la fiche de police au départ et à l'arrivée de tous les aéroports du pays, s'inscrit dans le sillage d'une série de facilitations administratives lancées par la Dgsn pour la prise en charge des préoccupations des citoyens, a rappelé le Dgsn. On ne plaisante pas avec la sécurité dans les aéroports. De tout temps, les usagers de nos aéroports se sont vu soumis à de lents contrôles de la circulation aérienne des personnes.
En effet, sous couvert de menace terroriste, les agents de sécurité mettent mal à l'aise certains individus et la mesure cause de terribles retards. Le terme n'est pas exagéré pour qualifier le traitement réservé désormais aux voyageurs qui embarquent à partir ou à l'arrivée en Algérie. Suspicion oblige! Mais, c'est fini tout ça.
Il faut dire que la nouvelle a fait des heureux.
Interrogés, quelques voyageurs rencontrés au niveau de l'aéroport Houari Boumediene ont salué ces mesures d'allégements.
«La meilleure sécurité que j'ai vue, c'était au Népal, à l'aéroport de Tombouctou; pour l'embarquement, tu dois dire ton nom à une femme qui le coche sur un papier avec un crayon, et tu marches sur la piste vers les avions en espérant tomber sur le tien. Pas de fouille, rien», dit en souriant Farid, rencontré dans le hall de l'aéroport.
Enfin, ce qu'il faut reconnaître, c'est que depuis le temps et avant cette mesure d'annuler la fouille des passagers, les agents de la Police nationale chargés de cette tâche ont toujours traité tous les passagers avec respect et dignité.