L'Expression

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BOUIRA

Fatigue ou démobilisation

La marche d'hier, la 11ième du genre, n'a pas drainé la grande foule.
Comparativement aux précédentes, la manifestation de ce vendredi, le premier du mois de mai, était minime. La scission constatée vendredi dernier, à l'occasion de la 10ème marche, s'est accentuée. Pour rappel, le vendredi dernier, les marcheurs étaient divisés en deux parties distinctes. D'une part ceux qui ont voulu transformer la marche en acte de soutien au richissime homme d'affaires Issad Rabrab et d'autre part une majorité qui voulait maintenir les revendications prônées depuis le 22 février dernier. Hier encore, ces deux tendances se sont séparées puisque une partie composée d'un millier de manifestants a opté pour une marche quand l'autre partie, égale par sa consistance, a choisi la placette de l'ex-cité Aïnouche Hadjila pour y organiser un sit-in. Concernant les slogans, les manifestants ont préféré écouter des slogans en chansons entonnés à partir d'une sono installée sur place. Constatant la situation, beaucoup ont alors préféré rentrer chez eux. Les personnes rencontrées à l'occasion, pensent que c'est là le début de la fin d'une protestation qui aura duré 11 vendredis consécutifs. Pour les acquis, la désolation se lisait sur les visages. «Finalement nous avons beau marcher, exprimer nos demandes pacifiquement, finalement nous sommes revenus à la case départ sans rien acquérir», nous confie un marcheur. «Je ne suis pas d'accord, il y a des acquis, même si la principale revendication reste insatisfaite, en l'occurrence le départ des 3 B, mais ça va venir puisque la mobilisation reste intacte ailleurs», lui rétorque un autre marcheur. Dans ce climat de suspicion, Bouira aura vécu la première petite marche depuis l'avènement des faits, ce 22 février 2019.

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