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HARCHAOUI S’INQUIÈTE

«Et si le pays manquait d’argent?»

Le Rassemblement national démocratique (RND) a tenu, au courant de ce week-end, au Palais de la culture Malek-Haddad de Constantine, un précongrès régional ayant rassemblé les wilayas de Batna, Khenchela, Oum El Bouaghi, Tébessa et Constantine, comme dernière étape avant la tenue du 3e congrès national prévu les 25, 26 et 27 juin. En marge des travaux auxquels ont participé Mohamed Chérif Abbès, l´actuel ministre des Moudjahidine, et Nouara Djaâfar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Abdelkrim Harchaoui a animé un point de presse, d´abord pour parler de son parti, lequel, selon lui, «se porte bien», notamment après les dernières élections locales où le RND est revenu en force. Pour l´ex-ministre des Finances, «la démocratie est le meilleur acquis de l´Algérie». Sur sa lancée, l´ex-ministre parle du rôle important de la société civile «qu´il faut impliquer davantage afin d´assurer un développement positif et durable.» En matière de réformes, le processus ne devrait pas être un accident de parcours, mais constituer des changements de fond, afin de permettre au pays de s´ouvrir d´une manière objective et sûre, et d´assurer une véritable croissance économique à cela, dans l´intérêt de la nation et du citoyen, a-t-il souligné. M.Harchaoui ne manquera pas d´aborder le chapitre de l´agriculture en relation directe avec la crise mondiale. Pour le ministre, l´Algérie a su remédier à ce désagrément grâce à l´engagement de l´Etat, et qu´on est donc assez à l´abri de la crise. Cependant, il s´est interrogé: «Et si l´argent venait à manquer, que ferions-nous?» En homme averti, Abdelkrim Harchaoui insiste sur le volet de l´agriculture. Pour lui, c´est un marché apte à se développer et auquel il faut restituer son importance par un engagement sérieux envers les agriculteurs en lui fournissant des garanties. La récolte pourrait être confrontée aux conditions climatiques et à l´humeur de la nature. Le fellah, a-t-il souligné, a besoin de certaines assurances pour pouvoir faire face aux aléas climatiques. Le conférencier est pour l´ouverture du marché de production agricole. C´est un processus qui permettra une protection pour le fellah. «C´est un choix nécessaire qui permettra, entre autres, de réajuster les mécanismes publics financiers», a-t-il dit. Pour le conférencier, la crise qui secoue actuellement le monde, s´agissant du pouvoir d´achat et de la cherté de la vie, est d´ordre structurel et nullement conjoncturel. Enfin, pour Abdelkrim Harchaoui, il est temps de prendre les dispositions nécessaires afin de tirer des leçons et de penser à demain.

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