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Duel Essebsi-Marzouki

L'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a jusqu'au 26 novembre pour annoncer les résultats et la tenue d'un éventuel deuxième tour si aucun des 23 candidats en lice n'obtenait la majorité absolue.

Sans surprise, le président de Nidaa Tounès est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Il est talonné par le président sortant, Moncef Marzouki. «Bejbouj» a obtenu, selon les premiers résultats partiels, 42,6% et Marzouki 32,9% Une différence de 10 points d'écart séparent les deux candidats. Les deux hommes semblent en effet s'être imposés devant les 23 autres candidats à cette échéance, dimanche dernier, la première depuis la fuite de Ben Ali. La participation est estimée à près de 64% des 5,3 millions d'électeurs. Ce qui obligera, donc, les deux hommes à aller au second tour qui départagera le président sortant, Moncef Marzouki, et le chef du parti Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi. A couteaux tirés, ce deuxième tour de l'élection présidentielle promet, à coup sûr, d'être très disputé et sa campagne a d'ores et déjà commencé. Illico presto, le président sortant a invité le président de Nidaa Tounès à un duel télévisé et appelé les forces démocratiques à faire front uni autour de lui. La réaction de Mohsen Marzouk, directeur de campagne du candidat Béji Caïd Essebsi, ne s'est pas fait attendre. Pour lui, le comportement de Moncef Marzouki n'est pas «digne du comportement d'un président provisoire de la République. Qu'il demande un face-à-face télévisé d'une façon plus mûre, nous ne sommes pas des gamins. Nous sommes avec le principe du dialogue et de l'échange et nous verrons comment organiser ce débat avec les journalistes puisque c'est une première en Tunisie», a-t-il précisé. En revanche, Béji Caïd Essebsi s'était préservé de tout commentaire et ne s'était pas empressé de s'adresser ni au peuple ni aux médias. Or, son rival, Moncef Marzouki a prononcé un petit discours plus ou moins complexe. Il a, en outre, appelé les forces démocratiques à le soutenir lors du second tour en estimant qu'il sera naturellement leur candidat, appelant également ceux qui ont voté pour lui, à faire de même au second tour. De l'autre côté, le directeur de campagne du candidat Béji Caïd Essebsi, a contesté les résultats de sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote plaçant le chef de Nidaa Tounès largement en tête (42,7% à 47,8% suivant les instituts) face à M.Marzouki (26,9% à 32,6%). Ces données ont été largement relayées par les médias tunisiens, y compris par la télévision d'Etat, malgré une interdiction de les publier. L'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a jusqu'au 26 novembre pour annoncer les résultats et la tenue d'un éventuel deuxième tour qui aurait lieu le 28 décembre, si aucun des 23 candidats en lice n'obtenait la majorité absolue. Hamma Hammami, figure de la gauche, arrivé selon les sondages en troisième position, a indiqué que sa formation, le Front populaire, se réunirait «le plus vite possible» pour étudier une éventuelle consigne de vote.

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