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L'Onab s'est engagé à casser les prix

Du poulet importé dans les marchés

Le marché sera approvisionné durant le mois sacré de plusieurs milliers de tonnes de volaille importée.

Le poulet de l’Office national des aliments de bétail (Onab) volaille est de retour au premier jour du mois sacré. À partir de la journée d’hier, l’office a procédé à la commercialisation progressive d’une quantité de 3000 tonnes de viande congelée importée. C’est ce qu’affirme du moins son premier responsable, le DG Hassan Benzaza. Cette quantité sera injectée sur le marché, par l’Onab au niveau de ces 131 points de vente répartis sur l’ensemble du territoire national ainsi que 53 autres points installés au niveau de marchés de proximité, a-t-il déclaré.
Le poulet frais produit par l’Onab sera également mis en vente par l’office. Cette opération vise à casser les prix de la volaille qui ont flambé dernièrement pour dépasser les 500 DA le kilogramme. Le poulet est vendu jusqu’à 536 DA le kg selon la mercuriale quotidienne des prix, publiée dimanche par le ministère de l’Agriculture malgré les efforts et les assurances de l’État. Dans son programme spécial Ramadhan, l’Office a consacré 67 unités à la production de poulets vivants au niveau de 13 abattoirs à travers le territoire national, selon la même source. Dans le but de renforcer l’approvisionnement des abattoirs en poulets vivants, le DG a indiqué que l’Onab a procédé à l’importation de plus de 5 millions d’œufs à couver en provenance de Hongrie et d’Espagne afin d’augmenter la production de poussins. Cela avant d’ajouter que cette démarche est à même d’assurer l’approvisionnement des éleveurs en poussins au prix de 120 DA l’unité. Une démarche louable étant donné que les prix des poussins connaissent une hausse injustifiée. Mais une chose est sûre l’Onab ne peut faire baisser les prix en 5 minutes ! La raison ? D’abord il y a le fait que seuls les producteurs agréés peuvent acheter le poussin à ce prix. «Sous la table, il se vend plus cher, il dépasse les 250 DA », selon des éleveurs de volaille approchés par nos soins. La plaie se trouve au niveau du marché de l’informel. Les éleveurs qui travaillent ‘’au noir ‘’ représentent 80% des intervenants dans la filière. On évoque en effet des trafiquants qui surfent sur la situation d’irrégularité des milliers de petits éleveurs de volaille. Les poussins jaunes prennent de 6 à 7 semaines avant qu’ils ne soient prêts à être commercialisés, et doivent être nourris, pendant environ deux mois. «Ce sont des revendeurs qui se cachent derrière leur statut de producteurs agréés», selon certaines indiscrétions. Et là encore la mafia profite de la crise… Le prix de l’aliment coûte plus cher dans le circuit informel. Les points de vente attirent un grand nombre de personnes.

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