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PRÉSIDENCE DE L’APN

Divergences parmi les alliés du FLN

C’est une affaire close pour le RND.

Sauf coup de théâtre de dernière minute, le fauteuil de président de l´APN reviendra au député FLN Ammar Saïdani. Cependant, au terme de ce que prévoit la Constitution en pareille circonstance, l´Assemblée populaire nationale dispose encore de plus d´une semaine pour élire le remplaçant de Karim Younès.
En effet, la loi fondamentale du pays stipule qu´ «en cas de vacance de la présidence de l´Assemblée populaire nationale, il est procédé à l´élection du président de l´APN, dans un délai maximum de quinze jours à compter de la date de déclaration de la vacance». Laquelle vacance a été formellement constatée le 9 juin dernier par l´assemblée des députés. Aussi, les tractations de coulisses autour du nom de celui qui succèdera au désormais ex-président de l´APN vont encore se poursuivre, bien que la candidature unique de Saïdani semble la voie la plus probable. Une sorte de forcing politico-médiatique est exercé sur les députés, notamment ceux de l´Alliance présidentielle, autour de cette candidature, qu´aucune personnalité du mouvement de redressement du FLN ne semble, pour l´heure, contester. La rumeur allant bon train, certains milieux n´hésitent pas à suggérer que Saïdani soit l´homme du président de la République.
Cela dit, au MSP, on ne semble pas partager pleinement ce point de vue. Et pour preuve, Abderzak Mokri, contacté hier au téléphone, a clairement déclaré que «rien n´est encore décidé» au sein de son parti. Il estime même que la question du remplacement de Karim Younès doit être débattue au sein de l´Alliance présidentielle.
Questionné sur le matraquage fait autour de la très probable candidature de Ammar Saïdani, Mokri dira que dans l´hémicycle, «il existe beaucoup de personnalités qui disposent de la compétence nécessaire pour prétendre au siège de président de l´Assemblée». Comprendre par là que Bouguerra Soltani fait partie du lot. Au RND, on tient un tout autre discours. Miloud Chorfi est catégorique sur le sujet : «Le RND soutiendra le candidat du FLN». Autant dire qu´au sein de la formation d´Ahmed Ouyhia, la question est tranchée. Il n´est apparemment pas question de procéder à des consultations au niveau de l´Alliance présidentielle, à en croire le chef du groupe parlementaire du RND. En fait de consultations justement, Chorfi tient à rappeler que les leaders des trois partis qui composent la majorité présidentielle à l´APN sont en contact permanent. En d´autres termes, il n´y a aucun problème particulier attenant à la succession de Karim Younès.
Si problème il y a, en fait, il se situe au niveau du FLN qui semble peiner pour proposer un nom, ou alors il fait durer le plaisir jusqu´à l´ultime instant qui ne saura dépasser le 24 du mois courant.

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