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Travaux sur la chaussée publique

Des désagréments à la pelle

Et l’on continue toujours de défoncer la chaussée publique, fragilisant davantage le réseau routier.

Les passants et les différents usagers de la route dans le Grand Alger sont aux prises, ces derniers mois, avec une série de désagréments inadmissibles, suite à des travaux effectués sur la chaussée publique. Les interventions, somme toute, anarchiques sur la chaussée publique se sont accentuées ces dernières semaines, coïncidant avec la mois sacré, causant d’innombrables préjudices, tant aux passants qu’à la circulation automobile. A priori, ce sont les travaux de pose de la fibre optique, entre autres chantiers, qui sont à l’origine de ce remue-ménage ambiant au sein des nombreuses communes de la capitale. Les travaux qui sont toujours en cours, consistent à creuser des sillons d’une certaine profondeur à même la chaussée. Toutefois, la largeur de ces sillons qui ne semblent pas être aux normes, puisqu’ils ne sont pas uniformes sur l’ensemble du tracé, posent un véritable problème pour la circulation automobile et la sécurité des piétons.
En effet, des incidents quotidiens sont signalés aux travailleurs des chantiers en question, où des femmes et des personnes âgées sont prises aux pièges de ces sillons dangereux. Pour les usagers du réseau routier d’Alger, c’est un calvaire supplémentaire qui vient rajouter un peu plus aux désagréments chroniques de la circulation algéroise, déjà éprouvants. Dans certains endroits, des voitures de petits gabarits s’enlisent dans ces tranchées qui sont loin d’être normalisées, selon les standards requis. Les pneus de ces véhicules se retrouvent coincés dans ces sillons, ce qui a pour effet de ralentir et même d’arrêter la circulation automobile. Cela, sans compter les risques d’accidents et de détérioration du matériel des usagers. Sur le plan technique, les travaux effectués gagneraient en efficacité et en rapidité, s’ils étaient confiés à des entreprises habilitées et professionnellement aptes à conduire de telles opérations, qui plus est dans la capitale.
En ces jours du mois sacré du Ramadhan, ces travaux ont fini par donner lieu à un climat d’agacement, autant auprès des automobilistes, qu’auprès des riverains, ahuris par autant d’amateurisme dans la conduite de ces opérations. Et comme tout ces agacements ne suffisent pas, les riverains et les automobilistes doivent supporter ces situations sur des périodes prolongées. En effet, d’aucuns s’interrogent sur cette situation où des travaux s’éternisent des mois durant, sans que les responsables concernés n’interviennent pour y mettre fin. Les sociétés détentrices des marchés en question ont déjà des précédents similaires dans plusieurs endroits de l a capitale, à l’image de ce qui s’est passé dans le quartier « Les Sources ». près de quatre mois après le début des travaux, la chaussée porte encore les stigmates de ces imperfections et ces chantiers indûment prolongés. Comment peut-t-on entamer des travaux de creusement dans la chaussée, sans pour autant fixer ou envisager des délais raisonnables pour la fin de ces chantiers ?
Entre le défonçage de la chaussée, la pose des câbles et autres tuyauteries, et enfin le remblayage des sillons avec le ciment et le bitume, c’est une histoire de deux à trois mois, voire même davantage. Il n’y a qu’à voire ce qui s’est passé dans certains quartiers à Kouba, Hussein Dey et Bir Mourad Raïs, pour ne citer que ceux-là. Sous d’autres cieux et même chez nous dans certaines régions, pareils travaux ne doivent pas prendre autant de temps et les différents intervenants sont sommés d’entamer simultanément leurs travaux. Et l’on continue toujours de défoncer la chaussée publique, qui plus est, par des institutions publiques, jusqu’à aboutir à fragiliser un réseau routier déjà très mal en point, faisant jaser les automobilistes.

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