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Il y a 64 ans, les étudiants algériens ont rejoint le FLN

Des bancs des universités aux maquis de la liberté

Ces étudiants et intellectuels ont apporté un souffle « neuf » aux moudjahiddine dans les djebels.

Un certain 19 mai 1956, l'Union générale des étudiants musulmans d'Algérie (Ugema) a lancé un mot d'ordre de grève pour une durée illimitée, et «invite» les étudiants et les intellectuels à rejoindre le FLN et l'Armée de libération nationale (ALN) dans les maquis.
Répondant massivement à cet «appel», les étudiants entrèrent dès lors en grève et quittèrent les universités et les lycées du pays pour rejoindre les rangs de la révolution de Novembre 1954, apportant ainsi un soutien décisif à la lutte armée du peuple algérien pour s'émanciper du joug de la colonisation française qui, plus d'un siècle durant, a exploité de manière éhontée les richesses de l'Algérie et maintenu son peuple dans la pauvreté et l'ignorance.
Cet évènement mémorable célébré depuis, comme étant la Journée nationale de l'étudiant, a contribué dans une large mesure, de par l'écho qu'il a suscité, à porter, à la connaissance du monde, la cause algérienne.
Deux ans et demi après le déclenchement de la Guerre de Libération nationale, l'Ugema a lançé un appel à une grève illimitée des étudiants et des lycéens, suivi par la grande majorité des étudiants algériens qui ont cessé d'assister aux cours et boycotté les examens de fin d'année.
Le ralliement des étudiants algériens à la Guerre de Libération nationale a permis à la révolution de bénéficier de leurs compétences dans divers domaines. Ils constituèrent les cadres de l'Armée de libération nationale (ALN).
La journée de l'étudiant est célébrée cette année alors qu'une nouvelle vision se dessine sur son «rôle de pionnier dans l'édification de la nouvelle République» comme exprimé par le chef de l'Etat qui a mis en avant, dans ce cadre, la nécessité de développer des programmes pour hisser le niveau des diplômés et jeter des passerelles entre le monde du travail et l'université, afin de faire de celle-ci la «locomotive» de l'édification d'une économie forte. Conférant un rôle stratégique à l'université, le président Tebboune, dans un message adressé au peuple algérien à l'occasion du mois sacré de Ramadhan, a affirmé que l'Algérie misait sur les centaines de milliers de diplômés des universités et des instituts supérieurs pour la mise en place du «nouveau modèle économique». 

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