L'Expression

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Annaba

De la cocaïne à profusion

La vente des substances narcotiques s’est répandue à la vitesse de la lumière, à travers le territoire de la wilaya d’Annaba.

Annaba la favela, la boutlegueure ou encore la fokoltita. Qu'importe le qualificatif pourvu que ce soit un lieu de vente de kif, de psychotropes et de cocaïne. Un phénomène ayant pris des proportions démesurées, en raison de la forte demande des consommateurs. Devenu un commerce juteux, la vente des produits narcotiques (kif, comprimés hallucinogènes et drogues dures) attire les partisans du moindre effort et du gain rapide. Ces derniers, pour la plupart des repris de justice, formant des bandes de dealers, spécialisées chacune dans la vente d'une drogue. 400 DA, le comprimé de marque Rivotril et
4 000 DA le flacon, au choix, d'autant qu'un gramme de cocaïne est deux fois plus cher.
La transaction se fait, notamment, au niveau de rue Ibn Badis, les Quatre Chemins, Laghzala, les cités du Pont Blanc, la place d'Armes, la plaine Ouest. Autant de lieux où la vente est florissante. Même les endroits de commerce n'ont pas été épargnés. C'est le cas de l'entrée sud du marché d'El Hattab. Dans d'autres quartiers de la ville, l' «ouverture du commerce» est fixée à partir de 16h. À l'image du quartier des «Lauriers Roses», où des vieux, des jeunes et moins jeunes, tous sexes confondus, viennent s'approvisionner tantôt en haschisch, tantôt en psychotropes, auprès des dealers qui y règnent en maîtres absolus, écoulant ces produits prohibés par la loi. La vente de drogue a même gagné le milieu scolaire où des bandes de dealers se positionnent à l'entrée des établissements pour écouler leur poison.
En effet, des collégiens et des lycéens livrés à eux-mêmes s'adonnent, à longueur de journée, à la consommation de drogue. Une aubaine pour ces vendeurs de la mort. Les consommateurs sont victimes soit d'overdose soit d'accidents de la circulation. Effectivement, la consommation de stupéfiants est en grande partie responsable du nombre croissant d'accidents. La majorité des chauffeurs de bus ou de taxis sont des jeunes qui s'adonnent à la consommation de produits narcotiques.
Des chauffeurs de bus interurbain fument, sans aucun égard, leurs joints au volant, en dépit du fait que les services de sécurité, tous corps confondus, ne ménagent aucun effort pour mener une lutte implacable contre les bandes de narcotrafiquants, tandis que les associations caritatives multiplient leurs actions en faveur des jeunes pour les sensibiliser sur les méfaits de la drogue auxquels ils sont exposés.

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