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ABDERRAHMANE TOUMI FAVORABLE À L'ADHÉSION DE L'ALGÉRIE À L'OMC

"C'est une bénédiction pour l'économie"

Pour l'expert, «l'adhésion de l'Algérie à l'OMC dérange les intérêts des barons de l'importation».

Les avis divergent. Les experts ne sont pas unanimes sur l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Abderrahmane Toumi avance une autre version contraire à la position alarmiste de l'Ugta et du PT. «Ça sera une bénédiction pour la production nationale», a estimé, hier, l'expert international et ancien conseiller au ministère du Commerce qui a pris part aux négociations avec l'OMC, Abderrahmane Toumi, lors d'une conférence de presse animée au siège de l'Ugcaa.
«L'Algérie n'a pas hésité à devenir un membre à part entière dans des organisations mondiales telles que le FMI et la BM, mais en ce qui concerne l'OMC, elle traîne la patte», s'est interrogé l'expert en économie. Pour lui, il n'y a pas mille et une raisons pour comprendre cette lenteur à faire partie de cette institution mondiale. «Faire partie de l'OMC signifie une concurrence loyale, caractérisée par une relation commerciale transparente entre les pays, chose qui dérange énormément les intérêts des barons de l'importation du pays», a-t-il révélé.
L'autre bénédiction, de faire partie de cette organisation mondiale, citée par l'expert, est celle «de mettre à jour le marché national par la restructuration des institutions économiques en fonction des nouvelles technologies». Autre bienfaisance de l'OMC avancée par l'économiste est celle de mieux protéger la santé des citoyens.
«70% des produits importés ne répondent pas aux normes imposées par l'OMC, ce qui met en péril la santé et la sécurité des consommateurs algériens», a indiqué M. Toumi. À cet effet, l'expert préconise d'asseoir et d'encourager la transparence dans les échanges commerciaux, afin de lutter contre les pratiques frauduleuses, surtout que l'Algérie enregistre un déficit énorme des institutions de contrôle, permettant d'empêcher les produits dangereux.
«Il faut donc aller directement vers l'adhésion afin de soumettre notre économie à un contrôle à travers la transparence» conclut-il.
Pour sa part, le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisants algériens (Ucgaa), El Hadj Tahar Boulenouar, a jugé que «l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce est une nécessité, et le gouvernement est appelé à accélérer le processus de l'adhésion». «30 ans de négociation avec l'OMC et on n'arrive toujours pas à répondre à une seule, si cette adhésion sera bénéfique ou non pour l'Algérie», a ajouté le conférencier.
Pour ceux qui pensent que l'intégration du pays à cette institution est synonyme de la disparition du produit national, M.Boulenouar a indiqué que «le marché national actuellement est déjà inondé par les produits étrangers».
Un justificatif, selon le conférencier qui ne doit pas avoir lieu. C'est avec certitude que M.Boulenouar, a poursuivi, que l'adhésion à l'OMC «ne peut être que bénéfique pour la production nationale». Dans ce sens, il a expliqué que ça sera un moyen «pour encourager les entreprises de production nationale en quantité et en qualité». Le syndicaliste a révélé que la lenteur de processus des négociations est due à une pression qui se fait par des barons de l'importation au niveau du ministère du Commerce et le gouvernement qui profite de la situation actuelle de l'économie du pays. Désormais, l'adhésion du pays à l'OMC est un chapitre qu'on n'arrive pas à achever et qui continue à faire couler beaucoup d'encre.

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