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CHAKIB KHELIL À PROPOS DU FONDS SOUVERAIN

«C’est possible dans quatre ou cinq ans»

Le ministre de l’Energie et des Mines rassure que l’Algérie n’empruntera pas le même cheminement que celui suivi par les pays du Golfe.

L´Algérie se dotera-t-elle ou non d´un fonds souverain? La question n´a de cesse d´être soulevée ces derniers temps. Si les experts économiques algériens refusent l´option, telle n´est pas la position des ministres de la République. «L´Algérie pourrait se doter de fonds souverains dans 4 ou 5 ans pour financer des activités à l´extérieur du pays», a indiqué le ministre de l´Energie et des Mines, Chakib Khelil, dans un entretien diffusé hier sur la chaîne de télévision France 24.
Toutefois, M.Khelil rassure que l´Algérie n´empruntera pas le même cheminement que celui suivi par les pays du Golfe. «L´Algérie n´est pas comme les pays du Golfe, car elle va avoir besoin de toutes ses ressources pour les investir à l´intérieur du pays», précise le ministre de l´Energie et des Mines qui semble favoriser plutôt l´investissement des fonds engrangés principalement par les exportations en hydrocarbures. Chakib Khelil estime, que l´Algérie a «des possibilités d´investissements extraordinaires. Nous avons un programme de 150 milliards de dollars d´investissements (ndlr: Programmes de soutien à la relance économique et Programmes complémentaires du Sud et des Hauts-Plateaux). Nous pensons que nous allons avoir besoin de toutes ces ressources à l´intérieur du pays».
Mais pour le ministre de l´Energie, «il est fort possible que, dans quatre, cinq ans, nous aurons peut-être des possibilités de création de fonds souverains pour des activités à l´extérieur de l´Algérie». M.Khelil a considéré que la création de cette catégorie de fonds de placement exigeait un profond examen: «C´est une idée à laquelle il faut bien réfléchir, car il faut avoir les moyens, les ressources humaines et faire éventuellement des partenariats pour essayer de décider où et comment investir, si on doit le faire à l´extérieur». Il est à rappeler que le ministre des Finances, M.Karim Djoudi, avait déclaré, en mai dernier que le fonds souverain n´était pas un moyen qui permettrait systématiquement de mieux gérer les réserves de change, car il s´accompagne aussi d´«éléments de risques».
A ce propos, il avait expliqué que la crise financière internationale générée par les crédits hypothécaires à haut risque (subprime) a touché directement ou indirectement les groupes bancaires internationaux alors que «les fonds souverains s´orientent généralement vers des actifs à risques élevés».
Le grand argentier du pays avait estimé que la création éventuelle d´un fonds souverain en Algérie nécessitait «une décision économique dont il faut évaluer l´opportunité» en ajoutant que les risques auxquels font face ces fonds «doivent être appréciés» minutieusement. Les fonds souverains, faut-il le rappeler, sont des fonds d´investissement créés par des Etats pour investir les revenus provenant de l´excédent de leurs balances des paiements.

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