L'Expression

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MOHAND OULHADJ

Celui que l'on surnommait Amghar azemni

On ne se lassera jamais de parler de ces hommes et de ces femmes qui ont marqué par leur courage et leurs exploits l'histoire de la Révolution algérienne.

Colonel, chef de la Wilaya III historique, Mohand Oulhadj, de son vrai nom Akli Mokrane, était un grand patriote, un grand stratège militaire qui était très respecté et surtout très écouté dans les maquis. Qualités qui avaient fait de lui un amghar azemni, c'est-à-dire un sage qui ne se départait jamais de son calme légendaire. Même dans les moments difficiles, il affichait une étonnante sérénité afin de motiver encore plus ses troupes et leur redonner confiance. L'hommage que lui ont rendu ses compagnons d'armes, hier, à l'occasion du forum organisé par le quotidien El Moudjahid, était très émouvant et témoigne de l'immense respect que lui vouaient ses pairs durant la guerre de Libération. Pour Amar Djenad, représentant de l'Organisation nationale des moudjahidine, Mohand Oulhadj était un grand chef militaire qui s'était imposé par son sens du devoir et sa sagesse. «Akli Mokrane était notre aîné. Il était très sage et savait trouver les mots pour nous réconforter et nous motiver dans les moments difficiles», a-t-il confié. El Hadj Aït Mohand Ouali, qui a été un de ses adjoints, a insisté sur les qualités morales de l'homme et sur les vertus qu'il incarnait et qui lui avaient attiré la sympathie et surtout le respect de tous les djounoud de la Wilaya III historique. Après un bref rappel historique des événements qui ont secoué l'Algérie de 1830 au 3 juillet 1962, date de recouvrement de l'indépendance, l'orateur a présenté un tableau très élogieux de Mohand Oulhadj et du grand chef militaire qu'il fut. «En raison des vertus qu'il incarnait et qui lui avaient valu la reconnaissance de tous, Mohand Oulhadj était considéré comme un sage, un amghar azemni qui prêchait toujours la bonne parole pour maintenir le moral des troupes et les galvaniser», a-t-il souligné. Paraphrasant Idir qui, dans une de ses chansons cultes a souligné l'importance que revêtent la liberté, la sagesse, l'unité et l'intelligence, l'orateur a révélé qu' à 47 ans, Mohand Oulhadj était déjà affublé du sobriquet d'amghar azemni qui dénonçait les conflits et avait sa propre méthode pour les prévenir ou les désamorcer. Mais, selon lui, le meilleur hommage qui lui a été rendu c'est lorsque le 3 juillet 1962, on le chargea de hisser le drapeau national à Sidi Fredj, à l'endroit même où les forces d'occupation coloniales avaient débarqué un 14 juin 1830. Mohand Oulhadj est connu, aussi, pour avoir été celui qui a mis en échec l'opération «Jumelles». «Malgré la perte d'environ 8000 djounoud, tombés les armes à la main, Mohand Oulhadj a mis en échec les forces d'occupation et l'opération «Jumelles» qui avait ciblé, particulièrement, la Kabylie», a-t-il précisé. Parlant de la femme, ce frère d'armes du colonel Mohand Oulhadj, n'a pas manqué de souligner l'important rôle qu'elle a joué durant la guerre de Libération et tous les sacrifices qu'elle a consentis pour faire triompher la justice et le droit et libérer le pays.

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