L'Expression

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IL A ANIMÉ DEUX CONFÉRENCES DE PRESSE, HIER

Ce qu'a dit Ghediri

Timoré, c'est l'impression qu'il a donnée, mais cela est sûrement dû à son manque d'expérience comme orateur.

La campagne électorale s'entame avant l'heure. Et c'est Ali Ghediri, l'ex-général à la retraite, qui ouvre le bal en accordant hier, deux interviews aux médias. Le candidat à la candidature pour l'élection présidentielle du 18 avril prochain, qui s'est soumis au jeu des questions-réponses, n'a pas vraiment réussi sa première sortie médiatique. Timoré, c'est l'impression qu'il a donnée, mais cela est sûrement dû à son manque d'expérience comme orateur. Car l'homme qui a fait 42 ans de service au sein de l'ANP, a répondu aux questions posées, mais il l'a fait avec le tempérament militaire dont le langage est généralement succinct et concis. Loin donc du verbe politique qui emballe l'auditoire, Ali Ghediri a dévoilé hier les grandes lignes de son programme et sa vision de la seconde République qu'il aspire concevoir sous le slogan «la rupture sans reniement». Et à ce propos, l'enfant de l'Est algérien dit être un candidat rassembleur. «(...) J'ai un appui plus grand et plus puissant, c'est le peuple (...) Je revendique la rupture sans reniement. Et quand je dis rupture, c'est la mise à plat, la mise sur la table de tout sauf les valeurs qui ont fait de nous une Nation. Je suis venu rassembler ceux qui partagent ma vision sur la nécessité de sauver le pays». Pour le candidat, les problèmes de l'Algérie sont des problèmes fondamentalement politiques «le changement ne suffit pas. Il faut rendre le pouvoir au peuple pour élire démocratiquement les institutions sur lesquelles est fondée toute République». Comment faire? «Il faut tout revoir, la Constitution, les structures de l'Etat. On ira vers des changements structurels sur tous les plans». Et ce sont ces réformes politiques profondes qui permettront, selon le général à la retraite, de réussir sur le plan économique. Car, comme il l'explique «la solution à la déroute financière que vit le pays réside dans la bonne gouvernance et une bonne politique de dépense». Il affirme, en outre, qu'il améliorerait, si toutefois élu, le climat des affaires et d'opter pour une plus grande ouverture économique. La liberté d'expression, de la presse et la liberté de conscience ont également été citées par le candidat qui considère que ces libertés doivent non seulement être consacrées dans la Constitution, mais que leur pratique doit être tangible dans la société, mais toujours dans un cadre légal et constitutionnel. Décidé à aller au terme de sa candidature à la présidentielle et de pouvoir récolter les parrainages exigés par la loi, Ali Ghediri dit avoir toutes ses chances, même sans appareil partisan le soutenant. «Je pars pour gagner. On ne m'a pas appris dans les écoles d'échafauder ma stratégie en prenant comme appui la stratégie de l'adversaire mais j'en tiens compte», a-t-il déclaré avant de conclure que la fraude ne lui fait nullement peur. «Si la fraude existe, c'est parce que nous sommes passifs. Nous avons été absents. Et quand je dis nous, je parle de l'élite. Cela a ouvert la voie à des opportunistes (...)».

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