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SAISON AGRICOLE 2017

Ça fait peur à Oran!

Le peu d'agriculteurs ayant bravé la nature ont jusqu'au jour d'aujourd'hui labouré une superficie ne dépassant pas 34.000 ha.

Plusieurs centaines de fellahs et agriculteurs de l'Oranie, en particulier ceux de la capitale de l'Ouest, ont la peur au ventre. Pour cause, la pluviométrie fait cruellement défaut. D'où d'ailleurs le retard notable provoqué délibérément par des dizaines d'agriculteurs ne pouvant pas encore ensemencer plusieurs milliers d'hectares de terres qu'ils (les agriculteurs) ont labourés. Explication donnée: plus d'un fellah trouve anormal quant à s'aventurer dans un avenir incertain en ensemençant leurs exploitations agricoles alors que les premières pluies tant fertilisantes ne sont pas encore tombées. Le peu d'agriculteurs ayant bravé la nature ont labouré une superficie égale à 34.000 ha. Ceux-là ont été accompagnés par les services agricoles de la wilaya qui ont mis à leur disposition tous les moyens nécessaires comme les tracteurs agricoles et les semences égales à pas moins de 15.000 quintaux.
Les services agricoles de la wilaya misent cette année sur l'ensemencement d'une superficie de 50.000 ha.
La récolte est, pour la majeure partie des agriculteurs ayant cultivé leurs terres, un coup du hasard. Un tel retard dans l'ensemencement des terres d'Oran n'augure rien de bon si l'on prend en compte les bilans record enregistrés ces dernières années. A ce propos, une nette amélioration a été de visu constatée. Ce progrès n'a été effectif que grâce au soutien de l'Etat aux agriculteurs et par le programme de vulgarisation agricole à travers des campagnes de sensibilisation et de prévention contre les parasites et les zoonoses.
Comparativement aux bilans des cinq dernières années, le pic de la production a été recensé lors de la saison 2012-2013.
La production céréalière, soit 862.000 quintaux contre 500.000 quintaux engrangés durant les cinq dernières années, soit une hausse de 42%. Les services en charge de la production céréalière expliquent une telle surabondance de la récolte céréalière par plusieurs facteurs qui, réunis, à commencer par une forte pluviométrie, la disponibilité des semences et la mise à la disposition des fellahs des engrais et des moyens matériels comme les tracteurs agricoles.
La terre d'Oran est fertile, d'où le soutien accordé par l'Etat aux agriculteurs des localités agricoles de Boutlélis, Misserghine, Oued Tlélat, Tafraoui, El Braya, El Hamoul Mahdia etc. A Oran, tout comme dans les Hauts-Plateaux, on ne badine pas avec l'agriculture, du moins pas avec la filière céréalière et ses dérivés.
L'arboriculture est en progrès constant, si l'on prend en ligne de compte les chiffres donnés par les services en charge de la question. Les plantations d'arbres fruitiers sont passées de 1500 à 12 000 hectares en l'espace d'une saison. Dans le but de devenir producteurs conséquents dans un tel créneau, plusieurs améliorations ont été apportées à commencer par la mise en place des différents procédés d'irrigation, tout en prenant en compte la politique agricole avalisée et mise en oeuvre par le ministère de tutelle. Dans le tas, le ministère a opté pour l'augmentation des surfaces agricoles consacrées aux arbres fruitiers dans les régions méditerranéennes, sans pour autant abandonner la production céréalière. Ce n'est pas tout.
Le prêtre Clémentine de Misserghine, ayant greffé différentes oranges avant de faire naître l'orange à laquelle il a donné son nom (La Clémentine), est sûrement heureux vu la production fruitière et légumineuse inondant le marché local. Dans un passé très récent, la wilaya d'Oran, qui a pour habitude de produire annuellement 363.000 quintaux de légumes, est passée à 450.000 quintaux, soit une hausse de 19%, d'où d'ailleurs une abondance des produits maraîchers. À la faveur du programme de développement de cette filière, la production oléicole est passée de 64.000 à 91.000 quintaux.
La production animale n'est pas en reste, l'étude analytique menée par la direction des services agricoles relève que la production des viandes blanches a atteint ces dernières années les seuils visés. Cette production est passée à 97.000 quintaux alors qu'elle était à 57.000 quintaux auparavant.

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