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LES CONGRÈS RÉGIONAUX SE TIENNENT DANS LES DÉLAIS

Benflis structure son parti

Le compte à rebours pour la constitution de Talaiou El Houriyet a commencé.

Le Parti Talaiou El Houriyet vient de franchir un autre cap dans le processus de son édification. Mais le chemin à parcourir reste long avant l'obtention de son agrément.
Cette nouvelle formation politique, en gestation, renforcera bientôt le paysage politique caractérisé notamment par un déficit d'alternatives et la dégradation des moeurs politiques.
Le compte à rebours pour la constitution de Talaiou El Houriyet a commencé avec l'installation de l'instance nationale préparatoire de son congrès constitutif, le 14 mars dernier. Dans ce contexte, le parti qui a tenu son congrès régional de l' Ouest à Oran, organisera un rendez-vous similaire à la Maison de la culture de la wilaya de Béchar. Seront présents les délégués de cette wilaya ainsi que ceux de Tindouf, Adrar, Naâma et El Bayadh.
Un autre congrès régional est prévu le 23 mai à Constantine. Il regroupera les délégués des wilayas de Constantine, Annaba, Mila, Khenchela, Jijel, Oum El Bouaghi, Skikda, Sétif, Guelma, Tébessa, Batna, Biskra, El Taref et Souk Ahras. Le parti de Benflis s'identifie comme un parti national démocrate et plaide pour une économie de marché rigoureusement encadrée, régulée et contrôlée.
La formation de Benflis viendra renforcer les rangs du Pôle des forces du changement et de l'Instance de suivi et de concertation de l'opposition nationale qui revendique l'avènement d'une alternative démocratique. Cette coalition prône notamment l'organisation d'une transition démocratique ordonnée, consensuelle et apaisée. Selon son fondateur, Talaiou El Houriyet, qui ne sera pas une banale machine à élections, est venu répondre à une attente des centaines de milliers de citoyens qui se sont reconnus dans son projet politique explicité lors de sa campagne électorale.
Même si son parti subit l'influence de la crise politique actuelle, Ali Benflis considère que son offre politique ne se réduit pas au seul traitement de la crise du régime. Celui qui compte capitaliser l'engouement électoral enregistré lors de sa deuxième candidature à l'élection présidentielle, a souvent souligné que son parti ne sera pas un parti classique mais bien un mouvement populaire.
Les fondateurs de ce parti dit d'avant-garde pour les libertés se refusent de cataloguer leur formation comme produit d'une conjoncture particulière marquée par une «crise du régime d'une gravité exceptionnelle».
Pour le prochain congrès constitutif prévu à la mi-juin, seuls les membres fondateurs seront congressistes de plein droit, les autres congressistes seront élus. Cette représentation sera proportionnelle au nombre d'adhérents au niveau de chaque wilaya. Ali Benflis a promis de bâtir un parti moderne en réservant un quota de 30% pour les femmes et autant pour les jeunes au sein des instances de sa formation.
Ce parti a déjà franchi une première étape en achevant l'installation des bureaux provisoires à travers 47 wilayas, les 13 circonscriptions que compte la wilaya d'Alger et l'instance nationale de préparation du congrès constitutif. Les travaux de ce congrès se focaliseront sur la préparation et l'adoption des documents requis pour servir de base à la demande d'agrément du parti, ultérieurement.
A cet effet, huit commissions ont été chargées du projet de programme du parti, de son statut, de son règlement intérieur, des projets de résolutions et déclarations spécifiques que le congrès constitutif aura à adopter.

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