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Plusieurs chantiers ouverts pour une «réforme globale» du secteur

Belhimer retrousse les manches

Il s'agira également de combler le vide juridique concernant la presse électronique dont l'avant-projet de loi pour son encadrement a fait l'objet d'un atelier le 20 février dernier.

à peine installé comme ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, que l'ancien journaliste, Ammar Belhimer a annoncé un profond changement dans le monde de la presse et des médias et cela à travers une réforme globale. Ce travail va se faire sur plusieurs fronts, comme l'a déjà expliqué le ministre qui compte réorganiser la profession avec, notamment la création de conseils de déontologie professionnelle au niveau national et au sein des rédactions, mais aussi d'assainir le monde de l'information des «forces extra-professionnelles», ce qui va permettre d'assainir la relation de travail au sein de la corporation, d'améliorer les conditions de travail et sociales des journalistes, mais aussi de se débarrasser des forces n'appartenant pas à la famille des médias. La réforme lancée donc par Belhimer, depuis quelques mois déjà, devra associer les différents acteurs du secteur afin de préparer et promulguer les textes législatifs et réglementaires nécessaires à l'encadrement de la presse écrite et numérique, des médias audiovisuels, de la publicité, des agences de communication et de distribution, des instituts de sondage, etc. Des lois qui seront suivies par la mise en place des instruments de régulation. Il s'agira également de combler le vide juridique concernant la presse électronique dont l'avant-projet de loi pour son encadrement a fait l'objet d'un atelier le 20 février dernier, avec la participation des professionnels du secteur. Lors de cette rencontre, Ammar Belhimer avait reconnu que la presse électronique était désormais un des moyens les plus prisés par les professionnels, au vu de ses avantages économiques et des informations instantanées qu'elle assure. Mettant en exergue la nécessité d'accompagner cette presse qui compte quelque 150 titres, le ministre avait affirmé que l'enjeu «vital» est de produire un contenu algérien présent en force dans le réseau. Pour des spécialistes de l'information, cet encadrement est nécessaire car si la presse électronique n'opère pas dans l'illégalité, étant mentionnée dans la loi organique relative à l'information de 2012, son activité est entourée cependant d'«ambiguïté» et de «flou juridique». L'autre grand chantier auquel devra s'attaquer le ministre de la Communication est bien l'audiovisuel. Son encadrement représente un axe majeur du plan d'action du secteur. Il s'agit, dans ce cadre, de faire en sorte que les chaînes de télévision relevant du secteur privé soient de droit algérien. Ces chaînes de télévision privées s'adressant au public algérien -une cinquantaine, mais dont six seulement ont bénéficié d'une accréditation provisoire pour l'ouverture de bureaux de représentation en Algérie- sont actuellement régies par le droit étranger.
Une situation pour le moins anormale. Leur encadrement juridique pour réguler et organiser leur activité constitue une «urgence» dictée par un traitement de l'actualité nationale parfois «subjectif et contraire à la déontologie», voire «subversif», de la part de certaines d'entre-elles, a indiqué le ministre. Ammar Belhimer a promis enfin de s'attaquer au monde de la publicité qu'il affirme être gangrené par la corruption. Le projet de loi y afférent devrait être prêt avant la fin 2020.

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