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IL PRÉVOIT UNE SÉRIE DE RENCONTRES AVEC DES MINISTRES

Ali Haddad passe à l'application de son programme

Porté depuis peu à la tête du Forum des chefs d'entreprises Ali Haddad entame une série de rencontres avec des ministres en charge des portefeuilles intéressant le monde économique.

Le début de cette série de rencontres a été entamé avec le ministre du Commerce, Amara Benyounès et l'un des sujets à traiter avec ce responsable est celui du commerce informel qui représente un vrai danger pour la production nationale. Or ce denier sujet est d'importance capitale pour les producteurs locaux et même pour l'économie nationale dans un contexte de contraction des ressources en devises à cause de la chute du prix du pétrole. La suite des rencontres prévues par Ali Haddad va certainement accorder une grande place au rôle de l'entreprise publique et privée dans l'économie de l'Algérie afin d'encourager la production locale et réduire la facture des importations s'élevant à plus de 60 milliards de dollars. Parmi les ministres qui peuvent contribuer à la facilitation de l'acte d'investir figurent aussi Abdessalem Bouchouareb en charge de l'industrie et dont le département ministériel tente depuis des années de parvenir à une amélioration du climat des affaires. Le ministre des Finances, Mohamed Djellab ainsi que celui en charge de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, sont aussi intéressés par ce débat sur l'avenir de l'économie de l'Algérie.
C'est d'ailleurs le thème central de la campagne menée par Ali Haddad lorsqu'il a brigué le mandat de président du FCE et il passe ainsi à la phase d'application de son programme. Ali Haddad a même voulu convaincre les autres représentants du patronat à soutenir ses thèses conduisant à renforcer l'économie nationale. Tous ces hommes d'affaires tissent ainsi des relations étroites avec les hommes politiques au pouvoir afin d'accorder leurs politiques et d'entendre les suggestions des uns et des autres et pas seulement à l'occasion de l'élaboration de la loi de finances. D'ailleurs, Ali Haddad a déjà réclamé la tenue d'une nouvelle tripartite avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal, et le secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, pour un nouveau débat sur l'économie nationale avec l'espoir que des mesures concrètes puissent parvenir à la faire sortir de l'ornière. De leur côté, les hommes politiques doivent privilégier l'option du dialogue pour défendre ensemble les intérêts publics en les dissociant des intérêts privés que tentent de défendre certains autres patrons. Si ce dialogue aboutit, le pays va rompre avec les différents scandales financiers et autres afin de le hisser au rang de pays émergent réalisant une croissance annuelle du PIB de 7% comme contenu dans le programme du président de la République.
Le développement de l'économie de marché associée à une attention particulière au volet social avec des transferts de 30 milliards de dollars va constituer l'ossature de cette économie avec la participation du patronat et notamment Ali Haddad si ces visions allaient être concrétisées sur le terrain. Des experts et des universitaires sont associés avec les opérateurs de toutes les régions du pays à cet objectif de développement économique afin de concilier l'efficacité économique et une justice sociale tout en mettant sur un pied d'égalité les opérateurs publics et privés pour créer de la richesse.
C'est de cette manière que le patronat parviendra à créer de la valeur ajoutée interne en transformant leur argent en capital productif pour remplacer la rente des hydrocarbures qui est une richesse virtuelle comme prouvé avec le début du recul des réserves de change. Le secteur privé national peut y contribuer grâce à une organisation efficace et des prises de position fermes devant les pouvoirs publics. Or pour l'instant, il est remarqué un manque d'unification des organisations patronales privées. Néanmoins, la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa) ou la Confédération algérienne du patronat (CAP) participent toutes à la tripartie pour apporter leurs contributions au redressement de l'économie nationale.

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