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La capitale renoue avec la Grande Bleue

Alger se réapproprie sa façade maritime

Les travaux conçus et réalisés par des Algériens feront de la capitale l’une des plus belles villes de la Méditerranée.

Alger ne tournera plus le dos à la mer, elle se réconcilie avec sa façade maritime. Le projet ambitieux portant réapproriation de la mémoire de la ville semble tenir toutes ses promesses, en dépit des vicissitudes. Le du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, le rappelle éloquemment, à la faveur de sa visite de travail et d'inspection, à Alger. Il a alors affirmé, pas plus tard que le week-end dernier, que les projets de réhabilitation de la capitale, notamment de sa façade maritime, avançaient bien. Alors qu'il était accompagné du wali, Mohamed Abdennour Rabehi, et de la présidente de l'APW, Nadjiba Djilali, Merad a précisé que «plusieurs espaces ont été réhabilités pour que la capitale retrouve ses atouts, notamment sa façade maritime, et ce, au titre du Plan bleu des services de la wilaya». En marge de sa visite d'inspection des travaux d'aménagement de la façade maritime au niveau de la partie ouest du port d'Alger (la Pêcherie), Merad a précisé que «la réhabilitation de la façade maritime était un projet ambitieux prévoyant, entre autres, l'aménagement des voûtes reliant la Casbah à la place des Martyrs sur le front de mer». «Ces projets visent à permettre à la capitale de renouer avec sa dimension civilisationnelle, que le colonisateur français a tenté d'effacer en séparant la Casbah de la mer», a-t-il expliqué, ajoutant que «les travaux conçus et réalisés par des Algériens pour y remédier feront de la capitale l'une des plus belles villes de la Méditerranée». Du coup, le ministre de l'Intérieur a rassuré quant au parachèvement d'un projet qui tient à coeur à nombre de spécialistes et d'architectes algériens qui n'ont eu de cesse d'attirer l'attention sur la dimension sociale, historique et patrimoniale de cette initiative. D'ores et déjà donc, et selon Merad il s'agit de réhabiliter la pêcherie, les voûtes du front de mer et des espaces attenants. C'est là «un gros morceau», surtout lorsqu'on sait que les voûtes d'Alger sont des voûtes étagées situées près du port de la médina. Construites de 1860 à 1866, Ces voûtes supportent le front de mer de la ville d'Alger. Elles abritent des commerces et des restaurants. Elles sont un patrimoine architectural unique en son genre, en Algérie et en Méditerranée. Au niveau du Centre de commandement et de contrôle de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), dans la circonscription administrative de Sidi M'Hamed, Merad a écouté un exposé sur «le plan de désengorgement du trafic routier dans la capitale grâce au système de gestion intelligente des feux tricolores et au matériel de vidéosurveillance». La phase pilote de l'utilisation du système de gestion intelligente des feux tricolores au niveau de 22 points a «prouvé son efficacité», d'après l'exposé, qui a fait état d'un projet d' «extension du système de vidéosurveillance avec 5 592 caméras de contrôle, en plus des 1 837 déjà opérationnelles, pour assurer une couverture complète de la capitale». Brahim Merad a fait remarquer que «le recours à ces systèmes avait permis de fluidifier le trafic routier dans la capitale», appelant à «tout mettre en oeuvre pour accélérer la cadence de réalisation de ces projets et les étendre aux grandes wilayas». 

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