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DANS UNE AFFAIRE QUI L'OPPOSE À L'APC DE BÉJAÏA

Adjlia écope de deux mois avec sursis

Connu pour son activisme au titre de diverses causes, le jeune Yanis Adjlia a eu hier, comme lors de ces deux comparutions, un soutien conséquent de la société civile.

Mis en délibéré le 18 octobre dernier, le verdict du procès qui met en cause le militant associatif engagé, Yanis Adjlia, président de l'association Adic (Association pour la défense et l'information des consommateurs) avec la municipalité de Béjaïa et un propriétaire de terrain à la cité Nacéria, a été rendu hier.
L'activiste Adjlia a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux mois avec sursis dans l'affaire qui l'opposait à l'APC de Béjaïa. Il bénéficiera d'un acquittement dans l'autre affaire avec le propriétaire d'une parcelle de terrain à la cité Nacéria. Le mis en cause a décidé de faire appel. Un autre verdict est attendu pour le 15 du mois en cours concernant une affaire examinée le 25 octobre dernier. Connu pour son activisme au sein du mouvement associatif de la ville de Béjaïa, Yanis Adjlia a, à son actif plusieurs actions de protestation au niveau de la commune de Béjaïa.
A tort ou à raison, le militant associatif s'invite régulièrement dans la contestation et la protestation au point de finir par gêner considérablement. D'où ces plaintes contre lui.
Le mis en cause est accusé d'avoir initié une pétition d'opposition contre un groupe immobilier «propriétaire» d'un espace vert, situé à proximité de la direction de l'éducation et la cité CNS, pour ériger un immeuble privé. Yanis Adjlia est aussi poursuivi par l'APC de Béjaïa dans deux autres affaires, dont une «incitation à des troubles à l'ordre public», suite à une campagne de protestation dans l'affaire du remplacement de la statue du soldat inconnu se trouvant à la cité Benboulaïd.
Le militant, qui est président de deux associations, a comparu le 25 octobre dernier dans un autre procès dont le verdict sera rendu le 15 novembre.
Connu pour son activisme au titre de diverses causes, le jeune Yanis Adjlia a eu, hier, comme lors de ces deux comparutions un soutien conséquent de la société civile venue en force pour assister de l'extérieur au procès.
Des citoyens, des syndicalistes, des militants associatifs ont tenu un rassemblement de soutien devant le tribunal de Béjaïa, où le militant comparaissait pour des chefs d'accusation relatifs à ses activités dénonciatrices des responsables locaux. Le Café littéraire et la Laddh ont dénoncé un procès qui n'est qu'une forme d'intimidation et d'extinction des voix dissonantes.

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