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LES SÉNATEURS DÉBATTENT DE LA RÉALISATION DES PROJETS

«A quand la qualité?»

Le problème de la qualité de la formation et des projets réceptionnés se pose avec acuité.

Le simple citoyen aura constaté que le nombre des infrastructures et édifices s´est multiplié ces dernières années. Bien sûr au plan de la quantité. Mais la qualité et les services qu´ils offrent sont loin d´être atteints.
Hier, lors des débats sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, des sénateurs ont longuement abordé cette question interpellant, notamment le Premier ministre. «Quelqu´un qui se promène dans les villes algériennes sera ébahi par le nombre d´infrastructures nouvellement réalisées mais il sera également choqué du fait que ces mêmes infrastructures sont restées fermées faute de gestionnaires et se transforment en lieu de débauche et de consommation de la drogue», a illustré un sénateur du RND.
Ce dernier a estimé, en outre, qu´il faut revoir tout ce qui est relatif au programme des 100 locaux promis par le chef de l´Etat pour chaque commune.
Ce sénateur du même parti que le Premier ministre, a déploré le fait que le projet lancé il y a quelques années consistant à doter chaque commune d´une bibliothèque communale n´ait pas abouti, et appelle avec insistance le gouvernement à équiper en matériel nécessaire ces infrastructures.
«Quand allez-vous vous intéresser à la qualité après la quantité?», s´est demandée pour sa part la sénatrice du tiers présidentiel, Mme Bitat-Drif Zohra.

Une commission pour préparer le cinquantenaire

La sénatrice du tiers présidentiel, Mme Bitat-Drif Zohra a suggéré, hier, dans le cadre du débat sur la Déclaration de politique générale du gouvernement, l´installation d´une commission nationale à haut niveau pour préparer la célébration du 50e anniversaire de l´Indépendance. Cette commission doit être constituée, selon la proposition de la sénatrice, de cadres, experts et moudjahidine pour préparer comme il se doit ce cinquantenaire de l´Indépendance de l´Algérie. Cet évènement intervient, faut-il le souligner, le 5 juillet 2012, c´est-à-dire dans 18 mois environ.


Mme Bitat s´interroge sur le pourquoi de la mal-vie du peuple algérien malgré tous les efforts et l´argent dépensé ces dernières années.
«Il faut reconnaître que l´Algérie d´aujourd´hui n´est pas celle de 1962 ou celle de 1954 en matière de quantité d´infrastructures ou de cadres formés, mais où est la qualité, la compétitivité de la formation?», s´est-elle encore demandé.
La sénatrice pose ensuite la question de savoir si les cadres formés par le système de formation algérien peuvent rivaliser et concurrencer avec ceux formés à l´étranger.
Dans le même ordre d´idées, un autre sénateur a appelé le gouvernement à la modernisation du système éducatif, à même de le mettre au diapason des normes internationales.
Le même sénateur a demandé l´application de la réforme des services universitaires et à l´amélioration, avec toutes les enveloppes budgetaires dégagées à cette fin, des conditions de vie des étudiants à l´intérieur des cités universitaires. «On souhaite que tout cet argent qu´on met au service de l´université puisse participer à l´amélioration des conditions de vie des étudiants et du niveau scientifique et intellectuel», a-t-il dit. Ce membre du Conseil de la nation a estimé nécessaire que l´Université algérienne véhicule les progrès scientifiques et technologique du niveau mondial, souhaitant sa cohésion avec son environnement social. La sénatrice du tiers présidentiel, Mme Bitat-Drif Zohra a abordé, également, dans son intervention, le problème des harraga mettant l´accent sur leurs répercussions négatives. Estimant que le phénomène est dangereux, d´autant plus qu´il touche même les universitaires et les filles, elle a souligné qu´il faudrait s´attaquer à ses causes pour le résoudre. «Qu´est-ce que vous avez l´intention de faire pour éradiquer ce phénomène dans les meilleurs délais et rendre l´espoir à la jeunesse?», a-t-elle demandé à l´adresse du Premier ministre qui devra répondre, demain, aux questions des sénateurs.
Mme Bitat-Drif Zohra a exprimé en outre, ses inquiétudes sur ce qui se trame dans la région du Sahel, interrogeant le gouvernement sur les mesures que compte prendre l´Etat pour préserver la sécurité du pays.

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