L'Expression

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PÉNURIES D'EAU ET DE CARBURANT, COUPURES DE COURANT ET D'INTERNET...

A Bejaïa la "non-gestion" brille à tous les niveaux

Outre les fermetures de routes, des glissements de terrain... les intempéries se sont invitées aussi pour générer d'autres carences.

Ces dix derniers jours, les habitants de la wilaya de Béjaïa ont été confrontés à de nombreuses inconséquences, nées pour l'essentiel de l'absence d'une gestion saine du cadre de vie. Le temps s'est à peine gâté, que les pénuries et autres coupures s'invitent comme par enchantement. Et ça continue! Hier matin, les habitants de certains quartiers de la ville de Béjaïa n'ont même pas eu le temps de finir leur petit déjeuner, lorsqu'une coupure de courant survient. L'Internet n'est pas en reste. Si les coupures et la baisse de débit sont récurrentes par endroits, partout ailleurs, l'Internet est totalement absent. A Akfadou, cela fait dix jours que les internautes n'ont pas eu accès à ce service. La semaine dernière, la wilaya de Béjaïa a vécu de longues pénuries d'eau et de carburant. Les intempéries, qui n'ont pas été aussi conséquentes qu'on peut le croire, seraient derrière ces carences qui, sous d'autres cieux, n'existent que rarement. Qu'on en juge!
Le temps s'est à peine gâté que tout a commencé à manquer. D'abord, l'eau, une semaine durant, plus de 500.000 âmes ont été privées de ce liquide précieux et paradoxalement, c'est au moment même où la nature s'est faite généreuse.
La raison, qui ne peut pas en être sérieusement une, est avancée par les responsables. Des travaux de réparation et de rafistolage sont opérés au barrage de Tichy Haff qui alimente plus de 15 municipalités. Serait-ce vraiment une raison valable pour priver d'eau les habitants.
Apparemment, c'est comme cela que ça se passe à Béjaïa. La deuxième pénurie, qui trouve sa raison d'être dans les intempéries, est liée au carburant avec pour conséquence des files de voitures et de camions, au niveau des stations de service, Depuis vendredi dernier, les automobilistes de la région de Béjaïa, dont les véhicules roulent à l'essence sans plomb ont été contraints au super. Le gasoil a fait des siennes aussi.
La situation ne s'est rétablie que ces deux derniers jours de manière partielle.
Si pour l'essence sans plomb, l'histoire ne fait que se répéter de par le fait qu'il n'est commercialisé que par quelques stations, ce n'était pas le cas du gasoil. Ce dernier ne devrait pas se faire rare. Il ne s'agit pas d'une surconsommation, comme cela pourrait être expliqué, sachant le froid qui s'est abattu sur la région, mais plutôt par la consignation des ports pour, justement, intempéries.
Encore les intempéries! Et dire qu'on est loin, très loin de vivre celles qui prévalent dans les pays nordiques.
Ainsi, outre les fermetures de routes, des glissements de terrain et des effondrements de murs de bâtisses, les intempéries se sont invitées aussi, pour générer d'autres insuffisances. Partant de ce constat, de nombreuses questions taraudent les esprits. la wilaya de Béjaïa diffère-t-elle des autres régions du pays? A-t-elle un caractère spécifique, comme aiment à le répéter certains responsables? Comment expliquer autant d'insuffisances pour une moindre intempérie? Qu'en serait-il si le temps se gâte plus fortement? Serait-ce la singularité de Béjaïa, qui n'en est pas à sa première, si on considère les sempiternelles fermetures de routes? Quelques jours de pluie et c'est déjà la psychose.
Incontestablement la «non-gestion» est à tous les niveaux, à Béjaïa. Pendant ce temps, celles et ceux qui ont la charge de veiller au bien-être de leurs administrés, s'engouffrent dans des tiraillements qui n'en finissent pas. C'est là aussi l'autre singularité de Béjaïa. A bon entendeur...

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