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BENGHEBRIT L'A AFFIRMÉ À L'APN

68.000 enseignants embauchés en 2016

Sur ce nombre, il n'y a que 5000 enseignants contractuels. Dans le passé, le nombre de contractuels atteignait 40.000.

L'exploitation de la plate-forme numérique de recrutement dans le secteur de l'Education nationale introduite cette année, a permis une meilleure transparence au concours de recrutement des enseignants. Selon Mme Benghebrit, ministre de tutelle, grâce à la plate-forme en question, «68.000 nouveaux enseignants dont des diplômés des écoles normales ont été recrutés de façon équitable à l'échelle nationale». Pour la ministre qui répondait jeudi dernier à une question d'un député à l'APN, c'est pour la première fois que le recrutement des enseignants vacataires s'est fait de façon équitable et en fonction des capacités des candidats.
En effet, «ils ont été puisés dans les listes d'attente du concours des enseignants organisé au mois de mai dernier».
Cette méthode de recrutement était rendue possible, soulignera par ailleurs la responsable du secteur de l'éducation grâce aussi à «l'autorisation exceptionnelle accordée par la direction générale de la Fonction publique d'exploiter les listes de réserve des candidats qui avaient réussi au concours du recrutement des enseignants en 2016».
Le recours aux candidats des listes d'attente, a permis d'assurer «la continuité de la scolarité», a-t-elle précisé. Sur les 68.000 enseignants recrutés, «près de 5000 sont des contractuels». Ce chiffre est minime, juge Beghebrit, par rapport aux années précédentes où ce chiffre atteignait jusqu'à 40.000». Dans le même contexte, la ministre a rappelé d'autres mesures telles que le passage du recrutement sur la base des diplômes au recrutement sur examens et concours, la prise en charge par l'Office national des examens et concours (Onec) de tous les concours et l'enrichissement de l'arrêté interministériel relatif à la liste des titres et diplômes.
La ministre a indiqué que l'opération de recrutement a été avancée au mois d'avril 2017, afin de permettre une meilleure préparation des nouveaux enseignants. Pour rappel, Mme Benghebrit a fait savoir au mois d'octobre dernier, à l'occasion de l'ouverture d'une rencontre d'information sur la plate-forme numérique de recrutement que «l'utilisation de ce système permet de consacrer les principes d'équité, de transparence et de crédibilité et de simplifier les procédures administratives dans le cadre de l'amélioration du service public». Elle a mis en avant le traitement centralisé de toutes les données au niveau de l'administration centrale du ministère de l'Education nationale grâce au système expert qui intègre les postes vacants, les affectations, les choix des candidats concernés, etc. Ce système permet de traiter une large base de données, a-t-elle dit, précisant que le recrutement concernait plus de 700.000 candidats classés par ordre de mérite au niveau de la wilaya et au niveau national, par matière et par cycle.
La ministre, qui a fait part de la généralisation de ce système au recrutement du corps administratif,a ajouté qu'avec l'utilisation de ce système «aucun recours n'a été enregistré».
Par ailleurs, en répondant à une question jeudi dernier portant sur la fermeté observée par le ministère à l'égard des retardataires lors des épreuves du baccalauréat, celle-là «vise à consacrer le principe de l'égalité des chances et à éviter la fraude». «Priver un candidat retardataire de passer l'examen du baccalauréat n'a pas pour but essentiel son exclusion mais appliquer le principe de l'égalité des chances (...) et éviter la fraude», a expliqué Mme Benghebrit.
En réponse à une question sur la nécessité de rendre justice aux candidats exclus de l'examen du baccalauréat en 2016 pour trois minutes de retard, la ministre a affirmé que ces propos «ne sont pas vrais» et que les concernés «étaient en retard de plus d'une demi-heure», soulignant que l'entrée aux centres d'examen est prévue 30 minutes avant le début des épreuves.
La ministre a rappelé qu'il est fait obligation au candidat dans la convocation du baccalauréat de «se présenter une demi-heure avant le début des épreuves» et qu'il est averti que «tout retard le privera de passer l'examen et l'exposera à l'exclusion définitive». Cette obligation vise à permettre au candidat d'avoir «une préparation psychologique».

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