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ENVIRONNEMENT

60% des déchets sont recyclés

Quelque 112 centres d'enfouissement technique ont été réalisés jusqu'à présent dont 65 sont entrés en phase d'exploitation.

Les déchets recyclables sont estimés actuellement à 60% des 13,5 millions de tonnes de déchets ménagers produits annuellement au niveau national, a estimé la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ.
La ministre a souligné l'importance de promouvoir et de développer le «tri sélectif» des déchets ménagers afin de pouvoir les exploiter dans le recyclage. Selon Mme Boudjemaa, les déchets constituent une «richesse considérable» qui peut être exploitée, après recyclage, dans des activités industrielles dans le but de «soutenir l'économie nationale, créer une richesse durable et éradiquer le chômage».
L'opération de valorisation des déchets s'inscrit dans le cadre de la politique nationale de gestion des déchets qui a visé dans un premier temps l'éradication de plus de 3000 décharges anarchiques et leur remplacement par des centres d'enfouissement technique (CET).
Cette nouvelle politique de gestion des déchets domestiques vise à «opérer une rupture réelle avec les anciennes méthodes de gestion» qui ont débouché sur «une anarchie en matière de collecte et de décharge des déchets générant des points noirs aux conséquences néfastes sur la santé du citoyen et l'environnement», a expliqué la première responsable du secteur. La gestion des déchets reste toutefois, «difficile et complexe» dès lors qu'elle implique des «méthodes précises et des moyens appropriés», notamment pour ce qui est de la collecte, du traitement, du tri, du recyclage et de l'enfouissement, a précisé la ministre.
Les déchets domestiques sont en augmentation constante en raison de l'élargissement des activités socio-économiques, ce qui implique la contribution de tous à la préservation de la propreté de la ville et la maîtrise de la gestion des déchets. 112 centres d'enfouissement technique ont été réalisés jusqu'à présent dont 65 sont entrés en phase d'exploitation.
La gestion de ces centres, a indiqué Mme Boudjemaâ, est confiée à des spécialistes, techniciens et agents en matière de gestion, de tri et de traitement des déchets. La réalisation des CET intervient en fonction d'un cahier des charges, une fois les études d'impact sur l'environnement et la santé du citoyen finalisées.
Selon la ministre, la pérennité des centres d'enfouissement technique dépend du «respect des critères en vigueur dans le monde et leur contrôle par la création, en leur sein, d'unités chargées du tri et du traitement des déchets».
Les agents quant à eux, sont tenus de procéder au tri des déchets recyclables qui nécessitent d'être coupés pour en réduire le poids avant d'être enfouis avec des méthodes modernes pour empêcher la propagation des mauvaises odeurs. C'est pour cette raison, a-t-elle ajouté, «que les CET ont été dotés d'un pont-bascule pour le pesage des déchets,» faisant remarquer que le traitement des déchets est très coûteux pour les autorités locales.
Les CET ont été également dotés de «stations de traitement des lixiviats des déchets et des gaz émanant de ces centres outre la réalisation d'autres stations pour le tri sélectif des déchets. Par ailleurs, le centre d'enfouissement technique (CET) de Ouled Fayet connaît de vastes opérations de réaménagement, en vue de sa transformation en jardin public qui viendra s'ajouter à l'espace des Grands Vents, a affirmé Mme Dalila Boudjemaâ. Le CET de Ouled Fayet (catégorie 2) qui sera fermé définitivement en décembre prochain, après «l'arrêt des déchargements, fait actuellement l'objet de travaux de réaménagement d'envergure visant à l'assainir», a déclaré la ministre.
«Les travaux d'aménagement en cours au niveau de ce centre qui sera fermé graduellement, consistent notamment en le tassement des ordures, le traitement des lixiviats, et la récupération des gaz dégagés, outre la préparation du site en recourant à des techniques modernes», a-t-elle souligné. Les déchets des communes avoisinantes seront transférées vers le CET de Hamissi (Ouest d'Alger) ouvert récemment, et d'une capacité de 1 600.000 tonnes/an.
L'étude de fermeture et d'aménagement du CET de Ouled Fayet a été réalisée par un bureau d'études spécialisé dans ce domaine.
Pour ce qui est de l'élimination des émanations nauséabondes, Mme Boudjemaa a indiqué que «c'est une question de temps», précisant que «ces odeurs sont normales, eu égard aux travaux de réaménagement et de creusement au niveau du centre», appelant les riverains «à faire preuve de patience, le temps de sa transformation en jardin verdoyant».
La ministre a, en outre, relevé que les travaux d'aménagement de la décharge de Oued Smar (Est d'Alger), pour en faire un jardin public muni de structures de loisirs et de détente sur une superficie de 200 ha, ont atteint un niveau d'avancement important. La décharge qui a fait l'objet de plusieurs changements et transformations est désormais un grand chantier assaini des déchets, à l'origine des odeurs nauséabondes et nuisibles pour la santé. Les travaux se poursuivent pour couvrir cet espace, avant de passer à la plantation d'arbres et de végétations dans le cadre de sa transformation en jardin public.

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