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Béjaïa

4200 hectares partis en fumée

Si ces incendies n'ont pas causé de mort, il n'en demeure pas moins qu'elles ont causé des dégâts relativement importants aux biens privés.

Les différents incendies qui se sont déclarés tout au l'an de l'année n'ont pas été sans conséquences sur la végétation de la wilaya de Béjaïa. Les chiffres fournis par la Protection civile de Béjaïa attestent de cette hécatombe qui n'est pas sans rappeler celle de l'été 2021. Dans son bilan, la Protection civile parle de plus de 4200 hectares de végétation partis en fumée à travers le territoire de la wilaya.
Ce bilan, qui couvre la période du premier janvier jusqu'à la fin du mois d'octobre passé, précise que «la majeure partie a été touchée par les flammes durant la période estivale» soit durant les mois de juillet, août et septembre. Durant les derniers 10 mois de l'année en cours, 10.354 départs de feux ont été déplorés, dont 77 considérés «relativement importants»., et ont été à l'origine de la destruction de superficies s'étendant sur un hectare et plus. Des incendies ayant contraint la direction opérationnelle de la Protection civile de la wilaya de déployer d'importants moyens pour y faire face. «D'importants moyens humains et matériels ont été déployés, notamment pour certains feux, à l'instar de celui d'Ighil Oufernou, à la périphérie de la ville de Béjaïa», indique la Protection civile de Béjaïa. Jugé particulièrement «puissant, pernicieux et temporellement lent», l'incendie qui a pris à Ighil Oufarnou a nécessité une «mobilisation totale des unités d'intervention et ce durant cinq jours», citant au passage l'apport des populations locales dans les opérations de circonscription et le sauvetage des vies et des habitations.
Cette mobilisation et la vigilance qui s'ensuivit ont largement contribué à réduire l'impact du feu autant sur le couvert végétal que sur les biens et personnes, a souligné la même source. Si ces incendies n'ont pas causé de mort, il n'en demeure pas moins que cinq blessés légers ont été déplorés et autant de maisons touchées, légèrement.
Des maisons dont le désherbage et le débroussaillage n'avaient pas été effectués dans les délais requis, fait remarquer un paysan, qui explique: «Dans le temps, nous procédions à des opérations de nettoyage avant chaque saison d'été pour empêcher la progression des flammes. De ce fait nous n'avons jamais vu dans le passé des maisons même frôlées par les flammes». Dans son bilan, la Protection civile a fait état d'autres dégâts relativement «importants», qui ont touché essentiellement des biens privés. C'est ainsi que 20.000 arbres fruitiers, 400 ruches et deux poulaillers ont été calcinés par les flammes. Les estimations préliminaires des pertes incendies qui ont touché les forêts de Béjaïa pendant une semaine durant la mois d'août reflétaient déjà l'ampleur des dommages causés par ces incendies aux richesses forestières et aux champs des citoyens, alors qu'une fois de plus, les animaux sauvages ont perdu leurs habitats et leur environnement de vie. Les scènes d'horreur qui reviennent chaque mois d'août de chaque année appellent à tirer des leçons, à étudier les lacunes et, surtout, à accélérer le processus d'acquisition d'avions de lutte contre les incendies car ils restent le moyen d'extinction le plus efficace compte tenu du terrain difficile qui caractérise la wilaya.

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