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CYBERCRIMINALITÉ

13 affaires traitées à Oran

Huit femmes ont été victimes de l'utilisation à des fins criminelles des nouvelles technologies de l'information.

Le vol n'est plus opéré à la «classique», par effraction. Il suffit d'avoir une clé Internet pour que le tour soit joué. Le crime est à la mode collant aux temps actuels. Il s'agit là d'un nouveau phénomène de crimes électroniques, qui semble s'ancrer dans la société algérienne. Des esprits malveillants exploitent les réseaux des technologies de l'information à mauvais escient. En ce sens, la police spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité a, du début de l'année en cours, à ce jour, pris en main 13 affaires liées à la cybercriminalité desquelles neuf affaires ont été traitées et résolues. Dans ces affaires, 13 individus ont été arrêtés et fait l'objet d'enquêtes. Présentés devant le parquet, deux individus ont été écroués. Les technologies de l'information ne sont pas utilisées à bon escient. Autrement dit, elles sont exploitées dans le cadre du sadisme lambda. C'est ce que l'on extrapole des bilans des victimes ayant recours aux services policiers. Il s'agit en majeure partie de huit femmes et trois hommes seulement qui ont été victimes de la mauvaise utilisation des nouvelles technologies de l'information. Une bonne partie de ces délits porte le sceau de la diffusion des photos des victimes.
Ce n'est pas tout. Dans un passé très récent, la police d'Oran a traité une affaire peu ordinaire. Il s'agit d'un vol perpétré grâce aux mêmes techniques relevant des technologies de l'information. Les mis en cause ne sont autres que des voleurs hautement spécialisés dans le vol des voitures. Dans leur modus opérandi, les mis en cause n'ont rien trouvé de mieux à faire que d'équiper des voitures de GPS avant de les proposer à la vente en les annonçant dans un site connu. Une fois la voiture vendue, les mis en cause localisent le véhicule avant de le reprendre dès que celui-ci sera garé quelque part. Là encore, les policiers ont réussi à mettre à plat une telle «innovation» tout en arrêtant ses inventeurs. Un tel phénomène continue à prendre de l'ampleur malgré tous les dispositifs mis en oeuvre par les services de sécurité. C'est ce que l'on peut déduire des bilans de la sûreté de la wilaya d'Oran faisant état du recensement de 82 affaires, toutes liées aux vols de voitures.
Dans le sillage des différentes opérations de recherche, 52 véhicules ont été récupérés suivis de l'arrestation de 46 individus. En dépit de tous les moyens mis en place dans le cadre de la lutte contre la criminalité lambda, les affaires la marquant ne sont plus à présenter en tant que simple fait divers. Les bilans de la sûreté de la wilaya indiquent une telle réalité. Depuis le début de l'année à ce jour, les différents services policiers ont recensé 6 275 affaires liées à toutes les formes de criminalité. 6 064 affaires représentant un taux de 80%, ont été traitées et tirées au clair. «Faire face à une telle problématique constitue l'une des premières priorités des hommes en tenue bleue», indiquent des cadres de la police judiciaire.
Dans le tas, les rafles et les opérations coups de poing constituent, selon la même source, des moyens adaptés et adoptés visant à asseoir la sérénité. Ainsi, pas moins de 6 820 opérations ont été lancées durant les 10 mois de l'année en cours. Les policiers ayant adopté un tel plan semblent avoir identifié les sources du mal ou encore les points noirs. C'est ce que relèvent des bilans policiers soulignant que 900 points noirs ont fait l'objet de descentes policières. Dans le sillage de ces sorties, 1747 individus ont été arrêtés pour divers motifs dont essentiellement des bagarres rangées, port d'armes blanches, détention, commercialisation et consommation des stupéfiants. Plus de 422 individus ont été présentés pour bagarres, 504 personnes faisant l'objet de recherches, 120 autres pour détention des stupéfiants, et 81 personnes pour association de malfaiteurs. En traitant leurs cas, les procureurs près les différents tribunaux n'ont pas chômé eux aussi étudiant des dossiers de pas moins de 500 individus avant de les placer sous mandat de dépôt, poursuivis pour différents délits liés à l'agression à l'aide d'armes blanches, vols qualifiés, vols par effraction, coups et blessures volontaires (Cbv). Le kif traité n'est pas en reste.
Les services policiers en charge de stopper le cadeau empoisonné venant du Maroc ont recensé pas moins de 825 affaires liées au trafic de drogue. Ces affaires ont abouti à la saisie de 2 tonnes (20 quintaux de kif traité). Au total, 500 personnes ont été arrêtées et poursuivies pour détention, consommation et commercialisation de kif. Si des dealers spécialisés dans le commerce «classique» tombent souvent dans les filets, les policiers ayant pour mission la lutte contre les stupéfiants ont encore affaire à un nouveau «commerce» prenant une envolée, la drogue dure.
En «sévissant» un peu partout dans les localités d'Oran, ces hommes ont réussi à amasser une quantité de 1 kilogramme de cocaïne. C'est de quoi empoisonner la population de toute une ville entière étant donné que cette drogue est commercialisée en petites quantités. Ajouté à ces bilans l'invasion dominante des psychotropes. Ces petits comprimés de différentes couleurs ont fait une entrée rapide tout en inondant le «marché» local. En ce sens, les policiers ont traité 50 affaires et saisi une quantité égale à 25.000 comprimés psychotropes de différentes marques et de différents dosages.

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