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LE FRET MARITIME S'OUVRE AU PRIVÉ NATIONAL

10 opérateurs sur la ligne de départ

Le recours systématique aux armateurs étrangers coûte à l'Etat entre 4 à 5 milliards de dollars annuellement.

Le secteur du fret maritime est en passe de connaître un certain dynamisme. Pas moins d'une dizaine d'opérateurs nationaux ont engagé une procédure auprès du ministère des Travaux publics et des Transports pour obtenir une autorisation d'investissement dans cette branche d'activité. «Nous avons enregistré une dizaine d'opérateurs privés qui ont déposé leurs dossiers au niveau du ministère», a révélé le directeur des transports maritimes et des ports au niveau du ministère des Travaux publics, lors d'une journée d'information sur la logistique en Algérie, organisée par le FCE.
Cette annonce est de nature à accélérer le renouvellement de la flotte nationale tombée en désuétude, ces dernières années, au point où elle ne prend en charge que 3% des marchandises transitant par les ports du pays. «L'Etat n'a pas les moyens de prendre en charge toutes les activités et surtout les activités commerciales. Le transport maritime a été confié à des compagnies installées à l'étranger avec tout ce que cela induit comme transferts de devises», a souligné de son côté, le président de l'Anexal, Ali Bey Nasri, lors de cette même rencontre. Cette situation assez singulière, pour un pays qui dispose de plus de 1200 km de côtes, faut-il le rappeler, a des effets néfastes sur la balance des paiements, puisque le recours systématique aux armateurs étrangers coûte à l'Etat entre 4 à 5 milliards de dollars annuellement. Les spécialistes estiment que ce niveau de dépenses représente 20% plus cher de ce qu'aurait coûté un fret assuré par des opérateurs locaux. Ce qui pénalise le produit national destiné à l'exportation.
Ce constat «malheureux» étant fait, M. Nasri considère que l'ouverture de cette activité aux nationaux «va créer des postes d'emplois et réduire les coûts du transport des marchandises puisque les charges seront payées en dinars». Il a plaidé dans ce contexte pour la création d'un «conseil des chargeurs», un espace regroupant le ministère des Transports, les entreprises, les transitaires en douanes, le port et les services de sécurité et où les entreprises (les chargeurs) défendent leurs intérêts. Par exemple, «si les compagnies maritimes, qui facturent comme elles veulent actuellement, s'entendent pour augmenter les prix, qui va alors défendre les intérêts des entreprises?», s'interroge-t-il pour démontrer l'intérêt d'un tel conseil.

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