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L’entité sioniste poursuit sa cabale contre l’Unrwa

Washington veut imposer une «trêve»

Tout en poursuivant les bombardements barbares contre la population martyre de Ghaza, malgré les condamnations de la communauté internationale, le gouvernement sioniste tente de discréditer l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) en l'accusant de receler «plus de 400 terroristes» sur les dizaines de milliers d'employés dont un certain nombre sont tombés en martyrs. Celle-ci continue de dénoncer les «tortures» inhumaines subies par ses agents que les soldats et les snipers sionistes visent en priorité. Rompus dans l'art du mensonge et de la calomnie, le gouvernement sioniste franchit un nouveau palier en s'en prenant au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qu'il accuse de tenter de cacher un rapport sur de prétendues «violences sexuelles» le 7 octobre, lors de l'opération du Hamas qui dément catégoriquement. Mais l'entité sioniste ne va pas s'arrêter là. Les mises à l'index des responsables d'agences onusiennes sont une des armes qu'elle emploie afin de les acculer au silence, faute d'obtenir leur soumission totale face au génocide qu'elle compte poursuivre au mépris de la CIJ, de la CPI et de la communauté internationale, tant ses dirigeants sont convaincus de leur totale impunité. Pourtant, l'UNRWA a riposté avec projet de rapport dénonçant des centaines d'exactions sionistes contre des Palestiniens détenus à Ghaza, depuis le 7 octobre. Son document se fonde sur les témoignages de 100 des 1 002 détenus, relâchés à mi-février, quand d'autres «sont morts en détention». L'UNRWA parle de 3 000 autres Palestiniens de Ghaza détenus par l'armée sioniste, sans aucun recours possible. Elle cite des détenus qui ont déclaré «avoir été battus, déshabillés, soumis à des abus sexuels et privés d'accès à des avocats et à des médecins, souvent pendant plus d'un mois». Le rapport décrit «une série de mauvais traitements utilisés pour obtenir des informations ou des aveux, intimider, humilier et punir». En portant les tensions à leur paroxysme, le gouvernement Netanyahu laisse croire qu'il cherche à conclure une trêve, au moment où les négociations menées au Caire servent de nouveau à rendre le Hamas seul responsable du blocage. Mais la situation est évidente tant la bande de Ghaza n'est plus qu'un vaste cimetière, assiégé et bombardé sans cesse, un réduit où les Palestiniens ont été délibérément acculés et où le siège sioniste leur inflige la famine et la mort lente. Les «négociations» poursuivent depuis trois jours, et les Etats-Unis mettent les bouchées doubles pour arracher un accord qui permettrait la libération des otages, notamment américains. Du coup, les relations entre Washington et le gouvernement sioniste, hostile à cette trêve, sont «tendues». Cela ne signifie pas que le soutien inconditionnel de l'administration Biden soit menacé, loin de là. Mais le président-candidat a besoin de rectifier le tir face à un électorat démocrate dont une partie ne cache pas sa colère envers une administration Biden qui participe activement au génocide des Palestiniens, depuis des mois, sortant le veto à maintes reprises pour empêcher un cessez-le-feu que la communauté internationale, indignée par une barbarie nazie, réclame avec force. 

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