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DISPARITION DE KHASSHOGGI

Trump promet un "châtiment sévère"

L'Arabie saoudite ne coopère pas encore dans l'enquête, a déclaré hier le ministre turc des Affaires étrangères. «Nous n'avons pas encore vu de coopération pour que l'enquête se déroule facilement et que les enquêteurs et experts puissent entrer dans le consulat «, a dit Cavusoglu.

Le président américain Donald Trump a estimé que l'Arabie saoudite pourrait être derrière la disparition du journaliste Jamal Khasshoggi, et que si tel était le cas, son pays infligerait un «châtiment sévère» au royaume, tout en continuant d'exclure une limitation des ventes d'armes. «Pour l'instant, ils démentent (leur implication) et la démentent vigoureusement. Est-ce que ça pourrait être eux? Oui», a dit le président dans un entretien à la chaîne CBS, enregistré jeudi et diffusé samedi, ajoutant que si l'Arabie saoudite s'avérait effectivement responsable, il y aurait «un châtiment sévère». Si l'Arabie saoudite s'avérait effectivement responsable, il y aurait «un châtiment sévère», a-t-il ajouté dans cet entretien dont la totalité sera diffusée dimanche soir. M. Trump a affirmé que le sujet était particulièrement important «parce que cet homme était journaliste». Mais, interrogé sur les options envisagées, le président américain a dit ne pas être partisan d'une limitation des ventes d'armes au royaume, ce qu'il avait déjà dit précédemment. «Je vais vous donner un exemple, ils commandent des équipements militaires. Tout le monde à travers le monde voulait cette commande. La Russie la voulait, la Chine la voulait, nous la voulions. Nous l'avons eue, et nous l'avons eue entière», a-t-il dit. «Je vais vous dire ce que je ne veux pas faire. Boeing, Lockheed, Raytheon, je ne veux pas nuire aux emplois. Je ne veux pas perdre une commande pareille», a-t-il ajouté, estimant qu'il y avait «d'autres moyens de punir». La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde s'est dite hier «horrifiée» par l'affaire Khashoggi, mais elle a néanmoins confirmé son intention de participer au sommet économique «Davos du désert» à Riyadh.»Les droits de l'homme, la liberté de l'information sont essentiels (...) Je suis horrifiée. Mais je dois conduire les affaires du FMI aux quatre coins du globe», a déclaré Mme Lagarde, lors de la conclusion d'une réunion du Fonds dans l'île indonésienne de Bali.»Quand je visite un pays je dis toujours ce que je pense, vous me connaissez, je le fais», a-t-elle souligné. «Donc, à ce stade, je ne vais pas changer mes projets mais je serai très attentive aux informations qui vont apparaître ces prochains jours et je vais m'exprimer», a averti la responsable.
Egalement à Bali, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a lui aussi indiqué qu'il comptait toujours participer à la réunion des 23-25 octobre à Riyadh. «Pour l'instant, la réponse est que j'y vais (...) Si plus d'informations apparaissent la semaine prochaine, je les prendrai bien sûr en compte», a-t-il précisé hier, interrogé au cours d'un point presse. «Evidemment je veux exprimer mon inquiétude pour M. Khashoggi et sa famille» et «j'ai hâte de voir les résultats de l'enquête», a poursuivi le responsable américain. De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lui aussi présent à Bali, a estimé dans un entretien au média britannique BBC: «Nous devons avoir une ferme exigence pour éclaircir les faits». «Nous devons savoir ce qui s'est exactement passé et qui exactement est responsable (...) J'ai l'impression que ce genre d'incidents se multiplient», a-t-il ajouté, affirmant qu'il fallait «demander des comptes» à Riyadh. L'Arabie saoudite a démenti hier qu'un ordre ait été donné de «tuer» le journaliste dissident Jamal Khashoggi, disparu à Istanbul depuis son entrée le 2 octobre dans le consulat saoudien. Le ministre saoudien de l'Intérieur, le prince Abdel Aziz ben Saoud ben Nayef, a dénoncé dans une déclaration officielle comme des «mensonges sans fondement» les affirmations selon lesquelles des «ordres» ont été donnés de «tuer» ce journaliste. Plusieurs médias, dont le Financial Times, The New York Times et The Economist ont retiré leur soutien à cette conférence, vitrine du pharaonique plan «Vision 2030» de l'Arabie saoudite, censé transformer le premier exportateur mondial de pétrole en géant technologique et touristique. Le patron d'Uber, Dara Khosrowshahi ne devrait pas s'y rendre, de même que le milliardaire britannique Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.

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