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NUCLÉAIRE IRANIEN

Téhéran rejette les accusations de l'AIEA

L'AEIA a accusé jeudi, dans un rapport, l'Iran d'avoir «mené des activités» à Parchin «qui entraveront considérablement la capacité de l'agence à mener une vérification efficace».

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a rejeté hier les accusations de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) sur une entrave à la vérification d'installation suspecte sur le site militaire de Parchin, rapporte l'agence Isna. «De telles déclarations n'ont pas de base technique. Les experts savent qu'il s'agit de simples prétextes et que l'on ne peut pas nettoyer un site» par des travaux, a déclaré M.Salehi, cité par Isna. L'Aiea a accusé jeudi dans un rapport l'Iran d'avoir «mené des activités» à Parchin «qui entraveront considérablement la capacité de l'agence à mener une vérification efficace», laissant entendre que Téhéran a fait disparaître des traces suspectes. L'agence onusienne soupçonne l'Iran d'avoir procédé sur cette base à des tests d'explosion conventionnelle susceptibles d'être applicables au nucléaire, ce que Téhéran dément. L'Aiea et l'Iran ont mené depuis le début de l'année plusieurs séries de discussions à propos d'une inspection à Parchin, mais n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur les conditions d'une telle visite. Le porte-parole de la commission des Affaires étrangères au Parlement iranien, Hossein Naghavi Hosseini, a pour sa part estimé que le rapport de l'Aiea ne faisait que répéter des accusations déjà anciennes et ne comportait «aucun élément nouveau». Le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, a affirmé jeudi que les Etats-Unis étaient déterminés à empêcher Téhéran de se doter d'une bombe nucléaire, tout en ajoutant qu'ils seraient en mesure de savoir si l'Iran lançait l'élaboration d'une telle arme. «La fenêtre pour résoudre (ce dossier) reste ouverte (...) mais elle ne restera pas ouverte indéfiniment», a affirmé M.Carney. L'uranium enrichi est utilisé pour la production d'électricité ou d'isotopes médicaux, servant à diagnostiquer certains cancers, mais purifié jusqu'à 90%, il entre dans la fabrication de l'arme atomique. L'Iran ne va pas au-delà de 20%. Les Occidentaux et Israël (notons qu'Israël en avant-garde des accusations contre l'Iran n'obéit lui-même à aucune règle en la matière, refuse d'adhérer au TNP (traité de non-prolifération nucléaire) comme de permettre à l'Aiea d'inspecter ses sites nucléaires) soupçonnent le pays de vouloir, sous couvert de son programme civil, développer l'arme nucléaire, ce que Téhéran a toujours démenti. Le pays est sous le coup de six résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies dont quatre assorties de sanctions, notamment concernant l'enrichissement d'uranium (Signalons que le Conseil de sécurité ne s'est jamais inquiété de la détention par Israël de l'arme nucléaire, entre 250 et 300 bombes atomiques selon les experts occidentaux eux-mêmes). A l'ouverture du sommet des Non-alignés qui se tenait jusqu'à hier soir à Téhéran, le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a de nouveau assuré jeudi que l'Iran ne chercherait «jamais à avoir l'arme atomique». L'Aiea reproche toutefois à l'Iran de ne pas coopérer suffisamment avec elle, ce qui l'empêche, après plus de huit ans d'enquête, de confirmer que le programme est bien purement pacifique. (Aux dernières nouvelles l'Aiea n'a toujours pas demandé à Israël de coopérer avec elle pour la détermination de son arsenal nucléaire et sa nocivité pour son environnement régional).

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