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Barrage sur le Nil

Reprise aujourd'hui des négociations tripartites sous l'égide de l'UA

Addis-Abeba insiste sur le remplissage du barrage même si elle ne parvient pas à un accord avec Le Caire et Khartoum qui mettent l'accent, en revanche, sur la nécessité de parvenir d'abord à un accord tripartite concernant le barrage sur le Nil Bleu, l'un des affluents du Nil.

Les négociations entre le Soudan, l'Egypte et l'Ethioipe sur le barrage éthiopien de la Renaissance sur le Nil vont reprendre aujourd'hui par visioconférence, sous l'égide de l'Union africaine (UA), a indiqué un communiqué ministériel. Les ministères des Affaires étrangères et de l'Irrigation des trois pays vont se réunir par visioconférence afin de reprendre les négociations tripartites sur le barrage éthiopien de la Renaissance, à l'invitation de l'Afrique du Sud, qui préside l'UA, parrain des pourparlers, précise le communiqué du ministère soudanais de l'Irrigation. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a salué cette initiative «indiquant une volonté politique forte et un engagement des trois parties (...) en faveur d'une résolution pacifique et amiable de l'affaire du Gerd», selon le compte Twitter de l'UA. Les discussions étaient suspendues depuis août en raison de désaccords persistants entre les trois pays concernés.
A cet égard, l'Union européenne (UE) a invité, samedi, l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan à travailler «rigoureusement» pour trouver un accord sur le grand Barrage de la Renaissance construit par Addis Abeba sur le Nil, selon un communiqué officiel du haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Celui-ci a indiqué dans son communiqué, publié sur le site de l'UE, que «250 millions d'habitants profiteront d'un éventuel accord sur le remplissage du Barrage de la Renaissance éthiopien. Ces populations s'attendent à des investissements dans le secteur des ressources hydrauliques, l'irrigation, la production agricole et la production d'électricité».Et de préciser que «l'accord sur le remplissage du barrage est simple à conclure entre l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan». Il a également souligné que «l'Union européenne approuve les efforts de l'Afrique du Sud, président actuel de l'Union africaine, visant à trouver une solution via le dialogue et attend le retour au dialogue et le succès de la négociation». Addis-Abeba insiste sur le remplissage du barrage même si elle ne parvient pas à un accord avec le Caire et Khartoum qui mettent l'accent, en revanche, sur la nécessité de parvenir d'abord à un accord tripartite concernant le barrage sur le Nil Bleu, l'un des affluents du Nil.
Le Caire est préoccupé par l'impact négatif potentiel du barrage sur le débit de sa part annuelle des eaux du Nil, qui s'élève à 55,5 milliards de mètres cubes, alors que le Soudan en reçoit
18,5 milliards.
Alors qu'Addis-Abeba affirme qu'il ne vise pas à nuire aux intérêts de l'Egypte, et que le but de la construction du barrage est avant tout de produire de l'électricité. Le président américain Donald Trump a provoqué, voici trois jours, la colère d'Addis Abeba en l'appelant à trouver une solution qui protège l'Egypte d'une grande catastrophe au cas où le projet éthiopien serait mis en oeuvre de façon unilatérale.

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