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CRISE DE LA PÉNINSULE CORÉENNE

Pyongyang assure ne pas avoir de sous-marin de poche

La Corée du Nord a balayé les arguments de l´enquête internationale concluant au torpillage d´un navire de guerre sud-coréen, qui a tué 46 marins, en assurant vendredi qu´elle ne possédait pas le sous-marin de poche incriminé par l´enquête. Fait rarissime, la puissante Commission nationale de défense (CND), présidée par le numéro un du régime, Kim Jong-Il, a tenu une conférence de presse à Pyongyang, rapportée par la télévision officielle.
Le général Pak Rim Su, chef du Département politique du CND, a assuré à cette occasion que la Corée du Nord ne possédait pas de sous-marin de poche de 130 tonnes, de la classe «Salmon», dont les enquêteurs de Séoul sous-entendent qu´il aurait tiré la torpille qui a coulé en mars le Cheonan, la corvette sud-coréenne de 1 200 tonnes coulée dans une zone litigieuse de la Mer jaune. «Nous n´avons rien de semblable à un sous-marin de 130 tonnes de la classe Salmon», a déclaré le général nord-coréen cité sur la chaîne nord-coréenne Chungang, reçue à Séoul. Une enquête internationale a conclu récemment que la destruction du Cheonan était due à une torpille nord-coréenne. Selon les enquêteurs sud-coréens, un sous-marin de poche de la classe Salmon s´est introduit dans les eaux sud-coréennes à partir des eaux internationales. Mais selon le général Pak, «militairement, cela n´a pas de sens qu´un submersible de 130 tonnes emportant une lourde torpille de 1,7 tonne voyage en haute mer pour gagner le Sud, coule le navire et regagne sa base». Le général nord-coréen a également rejeté les allégations sud-coréennes selon lesquelles les fragments retrouvés de la torpille incriminée correspondaient aux spécifications apparues dans des brochures nord-coréennes. Ces brochures auraient été envoyées à des acheteurs potentiels non-identifiés de torpilles nord-coréennes. «Qui donc dans le monde divulguerait des plans de torpille tout en vendant des torpilles?», s´est interrogé le général. A ses côtés, le colonel Ri Son Gwon a qualifié de «manipulation» le numéro de série retrouvé sur un fragment de la torpille, où est écrit à la main «1 bun», soit «numéro un» en coréen. Cet élément est invoqué par Séoul comme une preuve importante impliquant Pyongyang.
«Quand on met un numéro de série sur des armes, on les grave à la machine», a déclaré le colonel, ajoutant: «On ne sert de "bun" que pour (désigner) les joueurs de football ou de basket». Selon le colonel Ri, la responsabilité de l´incident incombe au «commandant en chef des forces armées fantoches et à leurs chefs militaires».
Le général Pak a ajouté que l´enquête internationale diligentée par Séoul n´était pas en mesure d´être objective, avant d´attaquer Séoul pour avoir rejeté la demande de Pyongyang d´envoyer sa propre équipe d´enquêteurs.

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