L'Expression

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LE PRÉSIDENT SAHRAOUI À L'OCCASION DU 45E ANNIVERSAIRE DU FRONT POLISARIO:

"Nous vaincrons!"

Le peuple sahraoui qui demeure attaché à son droit à l'indépendance «vaincra car c'est une question de temps même si la situation exigerait de nouveaux sacrifices», a indiqué jeudi dernier, Brahim Ghali.

Le message est clair. Le peuple sahraoui ne renoncera pas à l'exercice de son droit à l'autodétermination. Il se tient prêt à de nouveaux sacrifices si la situation l'exigeait. Le Maroc qui n'a eu de cesse de contrecarrer cette revendication légitime doit le méditer. Le statu quo dans lequel il a plongé le conflit du Sahara occidental, qui l'arrange, est intenable. Ce dernier bastion du colonialisme sur la terre d'Afrique doit être démantelé. Hormis le Royaume chérifien qui tient à le mettre sous son aile, rien en principe ne s'y oppose. La légalité internationale l'atteste. Toutes les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU garantissent cette option à ce territoire inscrit sur la liste de l'Organisation des Nations unies des territoires non autonomes qui restent à décoloniser. La toute récente, adoptée la fin du mois d'avril dernier, prolonge de six mois le mandat de la Minurso, appelle le Front Polisario et le Maroc à négocier sans conditions et garantit au peuple sahraoui l'exercice de son droit à l'autodétermination. Le Maroc qui continue à traîner les pieds pour se mettre autour de la table des négociations n'a pas entamé la détermination des Sahraouis à faire triompher la justesse de leur cause. Leur référence? «La révolution algérienne est notre exemple c'est pourquoi nous sommes convaincus que la victoire est proche» a indiqué le président sahraoui lors d'une audience accordée à la délégation algérienne qui participait aux festivités célébrant le 45e anniversaire de la création du Front Polisario. «Le peuple sahraoui résiste et croit encore en la justice de sa cause...Nous vaincrons, certes, c'est une question de temps, même si la situation exigerait d'autres sacrifices» a assuré Brahim Ghali qui a tenu à saluer «la position de principe et indéfectible de l'Algérie en faveur de la cause sahraouie qu'elle a adoptée depuis l'occupation marocaine des terres du Sahara occidental», soulignant que «cette position n'a jamais été ébranlée en dépit des difficultés et des conspirations qu'elle a subies». Le président sahraoui faisait allusion aux allégations marocaines qui accusaient l'Iran d'armer le Front Polisario à travers son ambassade à Alger. Ce qui a servi de prétexte à Rabat pour rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran dans la foulée d'une rupture de l'accord nucléaire iranien par les Etats-Unis. Une position opportuniste que le Front Polisario a mise en évidence. «Le Royaume du Maroc, à travers cette action qui dénote d'un 'opportunisme politique'' vise à se positionner dans les nouvelles évolutions régionale et internationale et un prétexte pour contourner la reprise du processus des négociations avec la partie sahraouie adopté par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2414 du 27 avril dernier qui met le Maroc devant ses responsabilités pour reprendre le processus de décolonisation du Sahara occidental conformément aux principes et la Charte de l'ONU» avait-il souligné dans un communiqué publié le 3 mai. le Royaume du Maroc et le Front Polisario, étaient effectivement appelés par le Conseil de sécurité à reprendre dans les meilleurs délais, leurs négociations directes. Le Maroc n'a cette fois-ci que six mois pour se décider à se mettre autour de la table où le Front Polisario est disposé à s'asseoir. «C'est un tournant qui dénote du grand intérêt que porte le Conseil de sécurité pour hâter la résolution du conflit», a déclaré Mohamed Khadad, le coordonnateur sahraoui avec la Minurso. Le Front Polisario a de son côté réitéré son engagement «à engager des négociations directes avec le Maroc dans un délai déterminé afin de permettre enfin à notre peuple d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la doctrine des Nations unies sur la décolonisation», avait indiqué le responsable sahraoui dans un communiqué qui avait fait écho à la résolution du Conseil de sécurité adoptée le 27 avril. Le sillon qui mène à l'indépendance est désormais tracé. Ce n'est qu'une question de temps. Le président sahraoui en est convaincu!

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