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SYRIE

Moscou dénonce l'attitude de l'Occident

Alors que les combats se poursuivaient en Syrie, le chef de la diplomatie russe dénonçait la division que fait l'Occident entre «mauvais» et «bons» terroristes.

L'aviation syrienne menait hier des raids dans plusieurs provinces du pays, tandis que les rebelles poursuivaient leurs attaques contre les positions de l'armée dans le centre du pays, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Osdh, basé en Grande- Bretagne).
Dans la province de Hama (centre), de violents combats opposaient rebelles et soldats qui pilonnaient la région, faisant de nombreux blessés parmi les civils, a indiqué l'Osdh. Ailleurs, les chasseurs-bombardiers de l'armée syrienne ont largué leurs bombes sur les provinces de Deir Ezzor (est) et de Homs (centre), où une femme a été tuée et plusieurs civils blessés par un raid aérien sur Qousseir, selon l'ONG. L'artillerie de l'armée, qui tente de reprendre le contrôle de cette région rebelle, pilonnait également plusieurs villes alentour.
Des combats et des bombardements secouaient également la ville de Deir Ezzor, a ajouté l'Osdh. Deux rebelles ont été tués dans des combats dans le nord du pays, l'un dans la province de Raqa, l'autre à Alep, selon l'Osdh. Dans le même temps, l'artillerie bombardait plusieurs banlieues de Damas, notamment Harasta, au nord-est de la capitale, selon la même source. Dans cette localité, les bombardements de l'armée se concentrait sur un bâtiment militaire contre lequel les rebelles ont lancé, jusqu'ici sans succès, plusieurs assauts, a précisé l'ONG. Selon l'Osdh, 145 personnes ont péri vendredi, dont 63 rebelles et 41 soldats.
Un premier bilan provisoire de l'Osdh pour hier fait état de sept morts, trois civils et quatre rebelles. Au plan diplomatique le ministre russe des Affaires étrangères a relevé vendredi la distinction que ferait l'Occident entre «bons» et «mauvais» terroristes.
Ainsi, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a dénoncé la logique «dangereuse» de l'Occident qui divise désormais selon lui les terroristes en Syrie en «mauvais» et «acceptables». «Nos collègues occidentaux ont commencé à faire la distinction entre terroristes «mauvais» et «acceptables». C'est très dangereux», a déclaré M. Lavrov, cité par l'agence publique Ria-Novosti, dans une interview à la chaîne de télévision russe en anglais Russia Today. Il a également réitéré la position de Moscou qui avait déclaré à plusieurs reprises que seul le peuple syrien pouvait décider du sort du président Bachar Al Assad. «Nous ne nous occupons pas de changer des régimes», a souligné le chef de la diplomatie russe. Les pays occidentaux qui souhaitent le départ de Bachar Al Assad ont proposé à Moscou de lui demander de quitter le pouvoir en échange d'un refuge et de garanties de sécurité, selon M.Lavrov. «Ma réponse est très simple: les auteurs de cette proposition doivent s'adresser directement à M.Assad et ne pas utiliser la Russie comme un facteur», a indiqué le ministre russe. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que Moscou, ne souhaitait pas que «le chaos» s'installe en Syrie, tout en soulignant que son pays «n'était pas l'avocat des autorités syriennes». «Le plus important pour nous, c'est l'ordre en Syrie», a insisté M.Poutine, au cours d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet UE-Russie à Bruxelles, en appelant toutes les parties du conflit à «s'asseoir autour de la table de négociations».

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