L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

SUITE À SA DÉFAITE À LA PRÉSIDENTIELLE EN TUNISIE

Moncef Marzouki crée son mouvement

Le «fou» comme l'appellent les Tunisiens, président sortant, a mal digéré sa défaite. Il a décidé de ne pas lâcher prise ni quitter d'une semelle «Bejbouj», le vieux loup de la politique tunisienne, fraîchement élu.

Ainsi, la bataille entre Mohamed Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi n'est pas finie. Aussitôt sorti perdant dimanche, MMM a vite annoncé, mardi, la création d'un mouvement visant à barrer la route au retour de «la dictature» après la victoire de celui qu'il accuse d'être un représentant de l'ancien régime.
Sans donner de précision sur la nature qu'aura ce mouvement, il a lancé, du balcon de son QG de campagne, à une foule de partisans: «La nécessité de former ce mouvement, le mouvement du peuple de citoyens, [vise] d'abord à empêcher le retour de la dictature, parce qu'il y a malheureusement parmi ces gens des extrémistes qui veulent ramener la Tunisie au passé, et cela peut constituer un danger pour la stabilité du pays.» «Nous sommes de nouveau à un carrefour», a encore estimé M.Marzouki, quatre ans après la renversement du régime Ben Ali. Tandis que ses partisans scandaient «le peuple veut une nouvelle révolution», M.Marzouki a demandé à «tous les démocrates dont la cause est la défense des libertés, des droits et de la dignité, et non de l'aspect superficiel qu'ils appellent ´´modernisme´´, qui est lié aux apparences et à la haine de l'identité arabo-musulmane», de s'unir au mouvement. Et d'ajouter encore: «Partout, organisez-vous de manière pacifique, de manière démocratique pour être la force qui repousse la dictature (...), qui lui fait peur et l'empêche de tenter de s'infiltrer et de revenir par la fenêtre alors que nous l'avons fait sortir par la porte.» «Après les évènements survenus hier et avant-hier à El Hamma, à Tataouine, à Douz et au Kram, hier matin également, aux alentours de 10h30, le poste de la garde nationale et le bureau du mouvement Nidaa Tounès à Souk Lahad ont été incendiés à la suite d'une marche qui a fait le tour de la délégation, elle-même agressée. Les agents de l'ordre se seraient retirés de la zone en attendant l'arrivée des troupes militaires.» Un renforcement sécuritaire a été déployé à Kébili afin de faire face aux tensions qui persistent dans la ville. Les protestataires refusant d'accepter les résultats de l'élection présidentielle ont incendié le poste de la garde nationale dans la région ainsi que le siège de la délégation et le siège de Nidaa Tounès. Des équipes de la Protection civile ont également rejoint les lieux pour éteindre le feu qui dévore le siège de la délégation. Un groupe de protestataires mécontents des résultats du scrutin présidentiel ont procédé, hier à l'aube, à l'incendie de quelques bureaux régionaux appartenant à la délégation de l'agriculture à Sidi Bouzid.
Par ailleurs, cinq jeunes ayant participé à un grabuge à Regueb dans le même gouvernorat ont été arrêtés.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours