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NUCLÉAIRE IRANIEN

"Les questions touchant la défense de l'Iran ne sont pas négociables"

L'Iran a développé ces dernières années un programme balistique très important, notamment des missiles d'une portée de 2000 kilomètres capables d'atteindre Israël.

L'Iran refuse de discuter de son programme balistique lors des prochaines négociations sur le nucléaire avec les grandes puissances, a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, cité par les médias iraniens. «Je dis à (la sous-secrétaire d'Etat américaine Wendy) Sherman et aux autres membres du groupe 5+1 que les questions touchant la défense de l'Iran ne sont pas négociables, et que lors des négociations, en dehors de la question nucléaire, nous ne discuterons pas des autres sujets», a déclaré M.Araghchi. Selon la presse américaine, Mme Sherman a affirmé la semaine dernière lors d'une audition au Sénat américain que la question du programme balistique de l'Iran serait abordée lors des nouvelles négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) qui doivent débuter le 18 février prochain à Vienne. Après l'entrée en vigueur de l'accord intermédiaire de Genève le 20 janvier dernier, ces nouvelles négociations visent à trouver un accord définitif pour régler la crise du nucléaire iranien.
Il s'agit de donner des gages que le programme nucléaire iranien est, comme Téhéran l'affirme, strictement pacifique, et ne dissimule pas, comme l'en accusent les grandes puissances, de volet militaire. «Tout comme lors des précédentes négociations nous n'avons pas permis que d'autres questions soient abordées, nous ne le permettrons pas non plus dans les négociations à venir car les questions de défense constituent notre ligne rouge», a-t-il ajouté. L'Iran a développé ces dernières années un programme balistique très important, notamment des missiles d'une portée de 2000 kilomètres capables d'atteindre Israël, qui inquiètent également les pays occidentaux.
Les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies condamnent le programme balistique de l'Iran. Les Etats-Unis et les pays européens ont également imposé des sanctions contre les responsables et les sociétés qui développent ce programme. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a cependant salué les progrès réalisés avec l'Iran au sujet de son programme nucléaire, tout en soulignant qu'il restait encore «de nombreux sujets» à éclaircir sur sa possible dimension militaire. «Il y a de nom-breux sujets en suspens», a déclaré l'inspecteur en chef de l'AIEA, Tero Varjoranta, à son retour d'une réunion à Téhéran. «Les progrès ont été bons donc maintenant nous abordons» la question de la dimension militaire, a indiqué M.Tero aux journalistes. «C'est le premier stade qui commence maintenant», a-t-il insisté. L'AIEA et l'Iran sont parvenus dimanche dernier à une nouvelle avancée, Téhéran s'étant engagé à appliquer d'ici le 15 mai «sept mesures pratiques» pour rendre plus transparent le programme nucléaire iranien, que les Occidentaux soupçonnent d'être à visée militaire. Le nouvel accord aborde pour la première fois cette dimension militaire, avec la question des «détonateurs à fil à exploser» (FE). «Nous allons examiner les questions passées relatives aux détonateurs. Nous avons une certaine idée commune de comment procéder», a précisé M. Varjoranta. L'AIEA s'est félicitée de l'avancée des négociations: «Depuis novembre, tout s'est déroulé comme prévu», a souligné Tero Varjoranta.
Les inspecteurs de l'Agence étaient en Iran samedi et dimanche pour une réunion visant à vérifier que Téhéran avait bien respecté une première série d'engagements, ce qui a été le cas. L'AIEA est optimiste quant à la suite des négociations. «Il y aura de nouvelles étapes. Ces sept mesures sont la deuxième étape. Après le 15 mai, il y en aura de nouvelles», a déclaré le chef des inspecteurs de l'Agence. L'accord intérimaire est entré en application le 20 janvier pour six mois, le temps pour Téhéran et le groupe du 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) de débuter les discussions sur un accord global. Les premières négociations auront lieu le 18 février à Vienne.

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