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Les Kurdes dénoncent des propos "menaçants" de Damas

Ces derniers mois, les FDS resserraient l'étau sur l'ultime réduit du groupe Etat islamique (EI) dans l'est syrien, poussant un porte-parole des terroristes à appeler lundi soir ses partisans à se venger des combattants kurdes dans le reste du pays.

Les autorités kurdes en Syrie ont dénoncé les propos qualifiés de «menaçants» qu'a tenus le ministre de la Défense selon lequel l'armée syrienne se réserve le droit de libérer par la force ou par le biais d'accord les régions sous leur contrôle.
A la faveur du conflit déclenché en 2011 en Syrie, les Kurdes de Syrie ont instauré une autonomie sur de vastes territoires dans le nord et le nord-est du pays. «Le discours du ministre syrien de la Défense (...) reflète la politique raciste et stérile qui a conduit la Syrie à cette situation désastreuse», ont déploré les autorités kurdes dans un communiqué diffusé lundi soir. Un peu plus tôt, le ministre syrien de la Défense Ali Abdallah Ayoub avait averti que l'armée syrienne «libèrera» les zones contrôlées par les forces kurdes «par la force» ou par le biais d'un «accord de réconciliation». Les combattants kurdes sont le fer de lance des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui, avec le soutien de la coalition menée par Washington, luttent depuis des mois contre le groupe Etat islamique (EI). Ils sont actuellement sur le point de déloger l'EI dans son dernier réduit dans l'est du pays. «L'utilisation du langage de la menace contre les FDS qui ont libéré et protégé le nord et l'est de la Syrie des terroristes ne sert que les forces qui oeuvrent à diviser» le pays, ont encore lancé les autorités kurdes. Le discours de M. Ayoub démontre la détermination du gouvernement «à poursuivre la politique de la répression et de la violence» et éviter «les solutions pacifiques et démocratiques», selon la même source. Les autorités kurdes ont encore insisté sur «la nécessité d'un dialogue et d'une solution» pacifique à la question de leur autonomie. Les Kurdes de Syrie, qui représentent 15% de la population syrienne, ont instauré une administration semi-autonome dans le nord et l'est de la Syrie sur des territoires riches en ressources pétrolières, hydrauliques et agricoles. Ils ont adopté dès le début du conflit une position de neutralité envers le pouvoir et la rébellion. Soutenu par la Russie et l'Iran, les autorités syriennes ont de leur côté enchainé les victoires contre les groupes rebelles et terroristes ces trois dernières années, et contrôlent aujourd'hui près des deux tiers du pays. Il a désormais dans le viseur les zones kurdes et la province d'Idlib (nord-ouest), contrôlée par les terroristes de Hayat Tahrir al Cham alias al Nosra.
Ces derniers mois, les FDS resserraient l'étau sur l'ultime réduit du groupe Etat islamique (EI) dans l'est syrien, poussant un porte-parole des terroristes à appeler lundi soir ses partisans à se venger des combattants kurdes dans le reste du pays. Un porte-parole de l'EI, Abi Hassan al-Mujahir, a posté sur la messagerie Instagram un enregistrement demandant aux partisans du groupe jihadiste de se mobiliser dans les zones tenues par les FDS, emmenées par des combattants kurdes.

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