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LIBYE: SIX PAYS OCCIDENTAUX EXIGENT LEUR CONTRÔLE PAR LE GNA

Les infrastructures pétrolières, enjeu majeur de la guerre

Les forces du GNA tentent, à la faveur d'une opération militaire lancée le 12 mai, de reprendre le contrôle de Syrte, cette ville côtière située à 450 kilomètres à l'est de la capitale Tripoli.

Six pays occidentaux ont exigé que le contrôle de toutes les installations pétrolières en Libye revienne «sans réserve ni délai» au gouvernement d'entente nationale (GNA), dans une déclaration conjointe. Les gouvernements de l'Allemagne, de l'Espagne, des États-Unis, de la France, de l'Italie et du Royaume-Uni demandent que le contrôle de toutes les installations pétrolières revienne «sans condition préalable, sans réserve ni délai aux mains des autorités nationales légitimes (...)» du GNA, selon cette déclaration. Ces six pays «appellent toutes les parties à s'abstenir de tout acte d'hostilité et à éviter toute action susceptible d'endommager ou de perturber les infrastructures énergétiques de la Libye». Ils expriment en particulier «leur préoccupation face à la tension croissante signalée près du terminal de Zueitina», l'une des principales infrastructures pétrolières sur la côte est du pays, à environ 80 km au sud-ouest de la ville de Benghazi.
Les forces fidèles au général Khalifa Haftar, basées dans l'est libyen et opposées au GNA, menacent d'intervenir à Zueitina, actuellement pour l'essentiel sous le contrôle d'une faction rivale, les Gardes des installations pétrolières (GIP). Le GNA a annoncé son intention de reprendre les exportations de brut libyen, à l'arrêt depuis plusieurs mois à cause de divergences politiques et d'attaques terroristes.Mais ces réexportations sont contesté par les autorités parallèle de l'Est du pays, soutenues par l'armée nationale libyenne (ANL) du général Haftar.
Le 26 juillet, ses forces ont menacé de «frapper» les pétroliers en transaction avec l'autorité de Tripoli, et mobilisé des dizaines de blindés depuis la ville d'Ajdabiya (900 km à l'est de Tripoli), proche de Zueitina, suscitant l'inquiétude d'un affrontement imminent. Devant ces tensions, l'Allemagne, l'Espagne, les États-Unis, la France, l'Italie et le Royaume-Uni «expriment leur soutien au GNA pour les efforts qu'il a déployés afin de trouver une solution pacifique aux perturbations touchant les exportations énergétiques de la Libye».»Il est dans l'intérêt de tous les Libyens d'apporter leur plein soutien aux efforts menés par le GNA pour fournir ces services de base au peuple libyen», ajoute la déclaration conjointe, qui juge «cruciale» la reprise des exportations de pétrole est cruciale.
Parallèlement, le Premier ministre du gouvernement d'entente nationale (GNA) libyen Fayez al-Sarraj a affirmé hier son opposition à toute présence étrangère au sol. «Nous n'avons pas besoin de troupes étrangères sur le sol libyen» a-t-il rappelé, en écho au Washington Post qui a révélé mardi que des forces spéciales américaines ont apporté pour la première fois un soutien direct aux forces libyennes combattant l'EI à Syrte, aux mains de l'EI depuis plus d'un an. «J'ai demandé seulement l'intervention avec des attaques aériennes américaines qui doivent être très chirurgicales et limitées dans le temps et dans les zones géographiques, toujours en coordination avec nous» affirme M. Sarraj. «Nos hommes peuvent faire seuls, une fois obtenue la couverture aérienne» assure le chef du gouvernement libyen d'entente nationale.
Les forces du GNA tentent, à la faveur d'une opération militaire lancée le 12 mai, de reprendre le contrôle de cette ville côtière située à 450 kilomètres à l'est de la capitale Tripoli. M et aux mains de l'EI depuis juin 2015. A la demande du GNA, les Etats-Unis effectuent depuis le 1er août des frappes aériennes contre des cibles terroristes à Syrte. Selon le Washington Post, les troupes américaines travaillent de concert avec les Britanniques, aident à coordonner les frappes aériennes et fournissent du renseignement à leurs partenaires. M. Sarraj met en garde contre la «dangerosité» du groupe Etat Islamique, «prêt à utiliser tous les moyens pour envoyer ses militants en Italie et en Europe» et affirme qu'il «ne serait pas surpris» d'apprendre que des «militants du groupe EI se cachent parmi les migrants sur les embarcations» dirigées vers les côtes italiennes. L'Italie, qui reconnaît le gouvernement d'union nationale de M.Sarraj, a autorisé les Etats-Unis à utiliser ses bases et son espace aériens pour des frappes en Libye contre l'Etat islamique. Le chef du GNA affirme par ailleurs qu'il «pourrait» se rendre en Russie «prochainement», assurant que son gouvernement entretient de «bonnes relations» avec Moscou, sans donner plus de détails.

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