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OFFENSIVE MILITAIRE DE LA COALITION À HODEÏDA

Les Emirats rejettent tout accord sans le retrait des rebelles

Dès le début de l'offensive, le 13 mai, qui a permis aux forces progouvernementales d'avancer jusqu'à atteindre le sud de la ville, Abou Dhabi n'a cessé d'insister sur un retrait «inconditionnel» des rebelles de Hodeïda.

Les Emirats arabes unis, qui encadrent une opération militaire à Hodeïda, ont rejeté hier tout accord négocié par l'ONU pour éviter une escalade sur le terrain qui ne comporte pas un retrait des rebelles Houthis de la ville clé de l'ouest du Yémen. «Nous avons de l'espoir et nous croyons au processus politique», a déclaré à la presse Rim al-Hachémi, ministre d'Etat à la Coopération internationale avant des entretiens mercredi de l'émissaire de l'ONU pour le Yémen Martin Griffiths avec le président Abd Rabbo Mansour Hadi à Aden, dans le sud du Yémen. «Mais nous ne pouvons imaginer un arrangement par lequel les (rebelles) Houthis resteraient dans la ville» de Hodeïda, a-t-elle ajouté.
Dès le début de l'offensive le 13 mai qui a permis aux forces progouvernementales d'avancer jusqu'à atteindre le sud de la ville, Abou Dhabi n'a cessé d'insister sur un retrait «inconditionnel» des rebelles de Hodeïda. Les Emirats ont aussi affirmé qu'ils n'avaient l'intention pour le moment de marcher sur le port de Hodeïda ou d'entrer dans la ville pour ne pas provoquer de pertes parmi les civils.
Le Yémen dépend des importations pour 90% de sa nourriture, et 70% de celles-ci passent par Hodeïda, sur les rives de la mer Rouge. Hodeïda est également le principal point d'entrée de l'aide humanitaire.
Dans un communiqué jeudi, l'émissaire de l'ONU pour le Yémen, a affirmé que sa priorité était désormais d'éviter une escalade militaire supplémentaire à Hodeïda et de revenir rapidement à des négociations politiques. «Je suis confiant de pouvoir obtenir un accord pour éviter une aggravation de la violence à Hodeïda», a indiqué M. Griffiths en faisant référence à sa rencontre de mercredi avec le président Hadi.
Depuis que la coalition militaire emmenée par Ryad est intervenue au Yémen en 2015 en soutien aux forces gouvernementales face aux rebelles Houthis, le conflit a fait près de 10.000 morts. Le pays connaît «la pire crise humanitaire du monde», avec des millions de personnes au bord de la famine, selon l'ONU.
Par ailleurs, l'Arabie saoudite a intercepté hier un missile balistique lancé depuis le Yémen qui ciblait Khamis Mushait, une ville frontière du sud du pays, a rapporté la chaîne de télévision locale Al Arabiya. Le missile faisait partie d'une série d'attaques menées par les milices du mouvement yéménite Ansaruallah, dit houthi, sur différentes villes saoudiennes, principalement à la frontière.
La plupart de ces missiles ont été interceptés par les forces aériennes saoudiennes, mais quelques-uns sont tombés dans des zones résidentielles et ont fait des victimes et des dégâts. L'Arabie saoudite conduit une coalition arabe contre les Houthis et soutient le gouvernement yéménite en exil depuis mars 2015.

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