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Soudan

Les antiputsch ont levé la moitié de leurs sit-in à Khartoum

Les organisateurs des sit-in lancés, il y a dix jours, à Khartoum pour forcer l’armée à rendre le pouvoir aux civils, ont annoncé, hier, avoir démantelé deux de leurs quatre campements dans la capitale soudanaise. Le 30 juin, journée symbolique au Soudan puisqu’elle marque l’anniversaire en 1989 du putsch du dictateur Omar el-Béchir renversé 30 ans plus tard, en avril 2019, sous la pression de la rue, les forces de sécurité ont tué neuf manifestants anti- pouvoir, selon des médecins pro démocratie. Le lendemain, choqués par la violence de la répression, les militants ont décrété des sit-in «illimités» pour en finir avec les militaires. Et ils ont monté quatre campements: deux dans le centre de Khartoum, un dans la banlieue nord-ouest d’Omdurman et un dans la banlieue nord-est de Khartoum-Nord. Après quatre jours de mobilisation, le général Abdel Fattah al-Burhane, auteur d’un putsch en octobre 2021 qui a débarqué les civils et interrompu la transition vers la démocratie, a annoncé vouloir laisser place à un gouvernement de civils. Sans convaincre la rue, qui y a vu une «tactique» pour imposer des civils falots et acquis à l’armée.

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