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Barrage sur le Nil

Le Soudan presse l'Ethiopie d'accepter la médiation du quartet

Le ministre soudanais de l'Irrigation et des Ressources hydrauliques, Yasser Abbas, a appelé lundi l'Ethiopie à accepter la médiation du quartet international pour parvenir à un accord juste, légal et acceptable pour les trois parties. A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, M. Abbas a souligné l'importance de la médiation du quartet pour rapprocher les points de vue, regrettant le rejet de Addis-Abeba pour la médiation qui comprend l'ONU, l'Union européenne (UE), les Etats-Unis et l'Union Africaine (UA). En février, Khartoum avait suggéré ce modèle de médiation saluée par Le Caire mais rejetée par Addis-Abeba. Jeudi dernier, le négociateur en chef du Soudan, Mostafa al-Zubeir, a déclaré que la proposition de son pays avait été initialement approuvée par le Quartet.
Le Quartet cherche à atteindre un consensus entre les trois pays pour poursuivre son travail de médiateur», a déclaré M. Zubeir. Le barrage de la Grande Renaissance éthiopienne (GERD), amené à devenir la plus grande installation hydroélectrique en Afrique, est depuis son lancement en 2011 source de tensions entre les trois pays (Soudan, Egypte et l'Ethiopie). L'Egypte, qui dépend du Nil pour environ 97% de son irrigation et son eau potable, considère le barrage comme une menace pour son approvisionnement en eau. De son côté, le Soudan craint que ses propres barrages ne soient endommagés si l'Ethiopie procède au remplissage du GERD avant qu'un accord ne soit conclu. L'Ethiopie affirme que l'énergie hydroélectrique produite par le barrage sera vitale pour répondre aux besoins énergétiques de ses 110 millions d'habitants. Les deux pays en aval du barrage ont exhorté l'Ethiopie à ne pas effectuer le remplissage avant la signature d'un accord. Mais Addis-Abeba a annoncé en juillet 2020 qu'elle avait atteint son objectif de remplissage de la première année et qu'elle procéderait à la deuxième étape en juillet de cette année, qu'un accord soit conclu ou non.
«Nous ne voulons pas de guerre» avec le Soudan, a cependant affirmé hier le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, alors que les tensions entre les deux pays se sont aggravées ces derniers mois dans la région frontalière d'Al-Fashaga. «L'Ethiopie a de nombreux problèmes, et nous ne sommes pas disposés à nous battre. Nous n'avons pas besoin de guerre. Il vaut mieux régler cela de manière pacifique», a déclaré M. Ahmed devant le Parlement, avant d'affirmer que son pays «ne veut pas la guerre» avec son voisin.

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