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OTAN-RUSSIE

Le bras de fer reprend de plus belle

Depuis plusieurs semaines, l'Otan entreprend une série d'initiatives en Europe centrale et orientale ainsi que dans l'espace baltique.

Le bras de fer Otan-Russie semble prendre une nouvelle tournure, selon la presse russe qui fait état de l'intensification des activités de l'organisation du traité de l'Atlantique nord près des frontières russes et la détermination de Moscou à prendre des actions de riposte pour défendre sa sécurité. Après la récente avancée des «Atlantistes» dans l'espace baltique et l'entrée du navire de guerre américain USS Porter en mer noire, le 6 juin, suscitant les inquiétudes des Russes, le quotidien La Pravda a écrit que la Russie «ne restera pas les bras croisés et ripostera» à cette action, entrant dans le cadre des manoeuvres militaires «Atlantic Resolve». «La Russie ripostera et prendra des mesures adéquates», selon le directeur du Département Coopération européenne au ministère russe des Affaires étrangères, Andrey Kelin, cité par Ria Novosti. «Des navires américains entrent en mer noir de temps à autre - chose que nous n'approuvons pas bien sûr - mais nous allons sans nul doute, pendre les mesures qu'il faut», a dit le diplomate qui a également évoqué le repositionnement du porte-avions «Harry Truman» déplacé du Golfe arabo-persique vers la mer méditerranée. «C'est une chose tout à fait habituelle concernant les mouvements des navires US. Il existe une liberté de navigation et le droit au passage innocent.
Cependant, le fait que ces mouvements se déroulent à la veille du sommet de l'Otan à Varsovie, constitue en fait une démonstration de force qui conduit inévitablement à l'accroissement de la tension». Le sommet de Varsovie est prévu les 8 et 9 juillet prochains. Selon le sous-directeur de l'Institut des pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants), Vladimir Yevseyev, les Américains ont repositionné le porte-avion «Harry Truman» dans un seul but: exercer une pression sur la Fédération de Russie. «Cela va de soit que de telles pressions n'ont aucun impact sur la Russie. Si le porte-avions a le culot de rester dans son nouvel emplacement pour une longue période, la Russie va envoyer des sous-marins nucléaires polyvalents dans la région pour garder un oeil sur le navire. Je ne pense pas que les marins à bord apprécieront», a indiqué Vladimir Yevseyev cité par Pravda.Ru. Depuis plusieurs semaines, l'Otan entreprend une série d'initiatives en Europe centrale et orientale ainsi que dans l'espace baltique. Ce plan d'action culminera avec la tenue du sommet de Varsovie. Ce rendez-vous est annoncé comme crucial car il est destiné à opérer le «plus grand renforcement de la défense collective depuis la fin de la Guerre Froide» selon les termes des déclarations du Secrétaire général de l'Otan. Le 6 juin 2016, l'Otan a lancé l'exercice militaire «Anaconda» pour vérifier la capacité des pays de l'Alliance à défendre leur flanc oriental. 31.000 soldats issus de 24 pays prennent part aux manoeuvres où sont utilisés plus de 3000 véhicules terrestres, 105 aéronefs et 12 navires. Parallèlement, l'Otan mène l'opération «Saber Strike 2016» centrée sur les Etats baltes. Avec 10.000 soldats issus de 13 Etats, l'édition 2016 a, elle aussi, une grande ampleur, les troupes de l'Otan, basées en Allemagne et en Estonie, étant déployées près des frontières russes, selon la presse russe. Avant cela, le 12 mai 2016, l'Otan avait inauguré en Roumanie la base de Deveselu et annoncé l'ouverture, en 2018, de l'installation complémentaire d'une base en Pologne. En relançant ce projet de bouclier anti-missile, l'Otan et les Etats-Unis franchissent assurément ce que la Russie considère comme une «ligne rouge» depuis plus d'une décennie, rappelle la presse russe. L'Otan a également envoyer un nouveau signal à la Russie en signant, le jeudi 9 juin, avec le Monténégro le protocole d'accession à l'organisation de l'Atlantique atlantique. Selon la presse, il s'agit pour l'Otan de reprendre sa politique d'extension à l'est. Pour la Russie, l'extension de l'Otan est considérée non seulement comme un «danger» depuis la version 2009 de la stratégie nationale de sécurité, mais également comme une menace depuis la version rendue publique en décembre 2015. Le processus de militarisation et de stockage d'armes qui se poursuit dans des régions voisines de la Russie viole «les principes d'une sécurité égale et indivisible» dans les régions euro-atlantique, euro-asiatique et Asie-pacifique, souligne le document.

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