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L'enjeu de la sécurité plane sur les élections du 24 décembre en Libye

La Haute commission électorale à pied d'oeuvre

Interrogé sur les propos de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU en Libye, Jan Kubis, le président de la Haute commission électorale estime que la crédibilité et l'équité des prochaines élections législatives et présidentielle sont pleinement conditionnées par le facteur sécuritaire.

Interrogé par l'agence de presse russe Spoutnik, le président de la Haute commission électorale nationale libyenne, Imad al Sayeh, dont les propos ont été repris par l'Agence nationale libyenne de presse qui vient tout juste d'être réunifiée, sur décision des nouvelles autorités issues du Forum de dialogue politique, a été formel: la tenue des élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain, conformément à la feuille de route parrainée par les Nations unies, nécessite un amendement de la déclaration constitutionnelle adoptée en 2011, dès lors que les parties concernées ne parviendront pas à s'entendre sur l'organisation d'un référendum pour l'adoption préalable du projet de Constitution élaboré en 2017. Al-Sayah rappelle que la feuille de route initiée par les 75 participants au FDPL qui s'est réuni à Tunis puis à Genève fixe clairement la tenue des élections législatives et présidentielle à la même date, c'est-à-dire qu'elles vont se dérouler en même temps. Auquel cas, a-t-il souligné, si le référendum constitutionnel attendu n'aboutit pas à une validation du nouveau texte ou s'il n'a pas lieu, simplement, lesdites élections du 24 décembre vont devoir souscrire à une règle constitutionnelle consensuelle de la part des différents partis politiques. Ce qui implique l'amendement de l'article 30 de la déclaration constitutionnelle du 3 août 2011, à ce jour unique document de légitimation des futures élections.
Interrogé sur les propos de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU en Libye, Jan Kubis, concernant l'organisation de sessions parrainées par les signataires de la Conférence de Berlin en vue de définir les conditions du scrutin en matière de sécurité, le président de la Haute commission électorale nationale estime que la crédibilité et l'équité des prochaines élections législatives et présidentielle sont pleinement conditionnées par le facteur sécuritaire dont il va falloir tenir compte lors de l'élaboration de la loi électorale. Celle-ci, a-t-il ajouté, détermine au premier chef la sécurité du processus électoral, tributaire d'un accord préalable sur le nombre des circonscriptions et celui des sièges au Parlement. Comme il n'a pas exclu que des violations sont possibles dans certaines circonscriptions, au point d'impacter le parachèvement du processus dans ces mêmes circonscriptions. Pour cette raison, Imad al Sayeh souligne l'importance de la méthode et de l'expérience libyenne, à la lumière des scrutins précédents, et exprime le grand intérêt de la Commission électorale nationale pour les réunions évoquées par Jan Kubis à la faveur desquelles les différentes parties auront une approche effective des difficultés et des exigences au plan de la sécurité dans l'accomplissement du processus électoral, à tous les niveaux.

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