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La guerre médiatique

La presse du monde entier, paraissant, hier, a réservé un large espace au conflit qui oppose la Russie à l’Otan, avec l’Ukraine comme théâtre des opérations…

Le quotidien américain Washington Post rapporte, le premier, que le monde tiendra la Russie pour responsable d'une attaque injustifiée contre l'Ukraine. Il titre: Une journée sombre pour l'Europe, en se faisant l'écho des «leaders mondiaux». Le Monde Diplomatique, quant à lui, titre Attaque russe contre l'Ukraine. Il fait le parallèle avec l'invasion de l'Irak par les Etats -Unis en 2003 et note que la décision prise par le président Poutine, loin de dissiper la crainte des Russes de voir l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) camper à leurs frontières, risque de déboucher sur un raffermissement de l'alliance militaire occidentale aux portes mêmes de la Russie. La presse française semble faire la part belle à la chasse à, ce qu'elle désigne par «infox» ou fake news qui émaillent l'opération russe en Ukraine. Le magazine L'OBS estime ainsi: La chaîne RT France, ce miroir déformant de la guerre en Ukraine. L'OBS va jusqu'à s'interroger: «Faut-il interdire RT France?» Une chaîne qu'il qualifie de bras de Moscou. Le quotidien de droite, Le Figaro informe d'ailleurs: La chaîne RT France menacée d'être coupée par l'Arcom (ex-CSA). Selon ce journal, Laurent Lafon, le président de la commission Culture du Sénat a réclamé la suspension «immédiate» de RT France. Le sénateur centriste l'accusant, dans un courrier envoyé à l'Arcom et à la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, de relayer «quotidiennement» les «actions de propagande» de Moscou. Invasion de l'Ukraine: après une journée de combat, les soldats russes sont aux portes de Kiev, livre La Croix qui détaille la chronologie des faits, depuis le jeudi 24 février, c'est- à- dire depuis l'entrée de l'armée russe en Ukraine. «Un peuple sous les bombes» légende en outre ce journal en une. Le magazine Jeune Afrique focalise pour sa part sur les pays du Maghreb et articule son article sur la situation des étudiants, ressortissants du Maghreb, et qui sont pris au piège d'un conflit qui ne les concerne pas. «Quels sont les dispositifs mis en place par leurs États pour les assister ou les rapatrier?» S'interroge le magazine. Ce à quoi répond le site marocain Medias24 par: Guerre en Ukraine: ce que l'on sait de la situation des étudiants marocains. Rappelons ici que le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a appelé, dès jeudi dernier, les citoyens algériens présents et établis en Ukraine à faire preuve d'une «extrême prudence» et à ne sortir de leurs lieux de résidence qu'en cas d'urgence. Une recommandation largement reprise par les médias en ligne, notamment l'agence de presse turque Anadulu «L'Algérie et l'Égypte ont appelé leurs citoyens en Ukraine à rester chez eux, suite à l'intervention militaire russe qui a débuté tôt jeudi», avait publié l'agence à la faveur du lancement de l'opération militaire russe dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine. Invasion russe ou incursion en soutien aux républiques séparatistes du Donbass? La guerre de trop! Titre le journal tunisien La Presse, qui rappelle en préambule les précisions du Kremlin. «Le président russe Vladimir Poutine a enclenché une opération militaire en Ukraine en soutien aux forces des républiques séparatistes pro russes du Donbass (Donestk et Louhansk), récemment reconnues par Moscou.» La presse rappelle les propos du porte- parole de la Présidence russe Dmitri Peskov, qui a affirmé aux journalistes que Moscou avait pour objectif l'imposition d'un «statut neutre» à l'Ukraine, sa démilitarisation et l'élimination des «nazis» qui, selon lui, se trouvent dans le pays.
La presse marocaine, est quant à elle, plus prolifique sur le sujet et arbore des titres comme: Guerre en Ukraine: pas d'impact sur le Maroc, selon Mustapha Baitas, titre le média en ligne bladi.net qui renvoie aux propos du porte-parole du gouvernement qui a commenté la crise russo-ukrainienne, affirmant qu'elle n'aura aucun impact sur le royaume...
Guerre en Ukraine: les prix des matières premières explosent et les bourses chutent. Quid du Maroc? S'interroge Challenge.ma. Ou encore Le Maroc se prépare à une hausse des prix du blé en raison de la guerre en Ukraine. Le gouvernement marocain a reconnu, aujourd'hui, que la guerre entre la Russie et l'Ukraine aura un impact sur les prix du blé qu'il importe, puisqu'il provient en grande partie de ce pays, mais a assuré qu'il n'y aura pas de perturbation de l'approvisionnement de ce produit sur les marchés intérieurs, écrit en lead ce média. 

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