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Face aux «tensions» et à l’apartheid subi par les Palestiniens

La communauté internationale profondément préoccupée

Depuis le début du mois sacré de Ramadhan, la situation en Palestine et plus particulièrement à El Qods s'est aggravée avec une armée sioniste d'occupation qui pratique avec une totale impunité l'escalade des tensions et la répression conjuguée. Faisant office de bouclier pour les centaines de colons juifs qui n'ont jamais renoncé à investir l'Esplanade des Mosquées et à souiller la Mosquée Al Aqsa, l'armée sioniste provoque puis attaque sciemment les Palestiniens, notamment dans la ville sainte, faisant chaque jour des dizaines de blessés dont certains dans un état grave et en tuant d'autres, sous le regard à peine gêné de la communauté internationale. Il est vrai que celle-ci a les yeux tournés, depuis plus d'un mois maintenant, vers l'Ukraine où les positions sont toutes différentes pour les capitales occidentales.
Sourde aux réactions des peuples arabes et de certains pays qui ont prévenu contre les risques d'embrasement, dans la région, alors que l'État hébreu démontre, sans cesse, sa détermination à poursuivre la colonisation effrénée des territoires palestiniens occupés dont El Qods-Est, ladite communauté internationale a encore répondu, lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, mercredi dernier, par les habituelles formules alambiquées qui recommandent la «retenue» et expriment sa «profonde préoccupation». Autant dire «circulez, il n'y a rien à voir». Pour faire bonne mesure, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a plaidé, quant à lui, pour «l'arrêt immédiat des provocations» de l'armée israélienne dans la ville d'El Qods occupée, la sommant de «respecter le statu quo dans les lieux saints». Mais l'entité sioniste s'assoit sur de tels propos dans la mesure où ses exactions sont commises depuis de nombreuses décennies, dans l'impunité la plus totale, et pire que cela, elles n'ont pas empêché certains États arabes d'embrasser la main qui tue chaque jour des Palestiniens, femmes, enfants et jeunes confondus. La détérioration de la situation, aussi bien à El Qods occupée que dans l'ensemble de la Cisjordanie et dans l'enclave de Ghaza, soumise à un blocus barbare depuis des années, n'émeut guère les capitales occidentales, si ce n'est pour renouveler les déclarations inconséquentes, et ce n'est certainement pas en ces temps de réelle préoccupation face à l'opération spéciale de la Russie en Ukraine que cela pourrait changer. Les formules d'usage ont beau refléter la distanciation diplomatique par rapport aux souffrances des Palestiniens qui font face, à mains nues, à une réalité d'apartheid par laquelle le sionisme travaille à judaïser l'ensemble des territoires illégalement occupés, il reste que la résorption des tensions est une vue de l'esprit tant que cette volonté expansionniste continue à s'en prendre aux mosquées et aux églises palestiniennes dont on voit bien qu'elles ne suscitent aucune protestation des sociétés occidentales. Guterres a, certes, réitéré la nécessité de «respecter le statu quo dans les lieux saints» d'El-Qods occupée et il a appelé à «éviter l'usage excessif de la force», mais son voeu de voir cesser les implantations de nouvelles colonies juives et les expulsions des familles palestiniennes de leur quartier pour laisser place aux nouveaux venus juifs, n'est pas de nature à...préoccuper l'État hébreu et le sionisme qui le sous-tend.

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