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Washington opte pour des sanctions contre Téhéran

L’Occident affiche son parti pris

Les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions contre l’Iran, après l’attaque lancée le week-end dernier, a annoncé mardi la Maison-Blanche, indiquant «s’attendre à ce que ses alliés fassent bientôt de même».

Douze jours après une frappe meurtrière contre son consulat à Damas le 1er avril, dans une attaque aérienne sioniste, l'Iran a lancé samedi soir un avertissement ponctué de drones et de missiles contre le territoire israélien, la première jamais menée à partir du sol iranien. Prenant le contre-pied des Occidentaux qui ont condamné l'attaque iranienne du week-end, le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé Netanyahu d'en être «le principal responsable». La frappe sur le consulat iranien a été «la goutte d'eau qui a fait déborder le vase», a-t-il dit. L'Iran s'était gardé jusqu'à présent d'attaquer Israël frontalement et l'affrontait via ses alliés Houthis au Yémen -dont deux drones lancés depuis leur territoire ont encore été interceptés mardi par l'armée américaine selon le Pentagone- ou le Hezbollah libanais. Ce mouvement chiite a revendiqué mardi une attaque aux drones explosifs lancés depuis le Liban sur des positions israéliennes, puis annoncé que trois de ses membres sont tombés en martyrs dans des frappes sionistes. Les affrontements à la frontière libanaise sont quasi quotidiens depuis le début, il y a plus de six mois, de l l'agression barbare sioniste contre la population civile palestinienne de Ghaza. De leur côté, les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran, après l'attaque lancée le week-end dernier, a annoncé mardi la Maison Blanche, indiquant «s'attendre à ce que ses alliés fassent bientôt de même».»Dans les prochains jours, les Etats-Unis vont imposer de nouvelles sanctions visant l'Iran, dont ses programmes de drones et missiles», son corps des Gardiens de la révolution et son ministère de la Défense, a détaillé dans un communiqué Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden.»Ces nouvelles sanctions, ainsi que d'autres mesures, vont poursuivre la pression continue exercée sur l'Iran afin d'endiguer et de détériorer ses capacités militaires», a-t-il ajouté.Il a également fait savoir que les forces armées américaines vont s'attacher à hausser leur niveau de préparation pour faire face à d'éventuelles nouvelles frappes de drones et missiles venues d'Iran.»Nous nous attendons à ce que nos alliés et partenaires nous suivent rapidement avec leurs propres sanctions», relève encore le communiqué de Washington - ce qui semble être en marche du côté de Bruxelles.»L'idée est d'élargir le régime (de sanctions) existant contre les drones iraniens», a de son côté déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, à l'issue d'une réunion extraordinaire, en visioconférence, des ministres des Affaires étrangères de l'UE.. L'Iran a lancé des centaines de drones et de missiles en direction du territoire israélien dans la nuit de samedi à dimanche, en riposte à une agression sioniste, le 1er avril, sur l'annexe consulaire de l'ambassade iranienne à Damas, en Syrie qui a fait 7 martyrs parmi les membres des Gardiens de la révolution, dont deux généraux. La presque totalité des missiles et drones ont été détruits par les forces américaines, britanniques et françaises avant de toucher le territoire sioniste. Il s'agissait de la première attaque directe de l'Iran contre cette entité qui clame depuis que l'Iran ne sortirait «pas indemne» de cette attaque sans précédent.» Depuis trois ans, en plus des sanctions liées aux drones et missiles, les Etats-Unis ont sanctionné plus de 600 individus et entités liées au terrorisme et au financement du terrorisme par le régime iranien» et les divers mouvements qui lui sont liés dans la région, a précisé Jake Sullivan. Par ailleurs, comme l'avait annoncé lundi un responsable du Trésor, Washington entend profiter des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale pour faire avancer le projet consistant à utiliser les avoirs gelés de la Russie pour armer l'Ukraine et la reconstruire. «Nous continuons à travailler avec nos partenaires internationaux pour libérer la valeur économique des actifs souverains russes immobilisés et garantir que la Russie paie pour les dommages qu'elle a causés», a encore indiqué la ministre de l'Economie et des Finances de Joe Biden.»Les dirigeants du G7 nous ont demandé de leur présenter une série d'options lors de leur sommet de juin», a-t-elle précisé, indiquant avoir déjà tenu des discussions sur le sujet et espérer «poursuivre ces discussions», avec notamment une réunion du G7 prévue hier à Washington.»Nous envisageons une série de possibilités allant de la saisie effective des actifs à leur utilisation comme garantie», a encore indiqué la ministre.» L'Ukraine a besoin de plus de soutien et d'un flux continu de soutien, ce qui nous amène à nous concentrer sur la recherche d'un moyen de libérer de la valeur économique et un flux de ressources provenant des actifs souverains russes, environ 285 milliards qui ont été immobilisés», a également souligné Janet Yellen.

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